Systèmes de certification de la « durabilité » : 30 années de tromperies et de violences

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compilation certification
La compilation est disponible en français, anglais, portugais et espagnol.

 

Les rayons des supermarchés et des magasins regorgent de produits certifiés. L’emballage affiche différents labels indiquant que les produits ont été fabriqués avec du papier ou du bois « durable », des produits alimentaires ou cosmétiques à base d’huile de palme « durable », du soja « responsable » et ainsi de suite. Même lorsqu’il s’agit d’acheter un billet d’avion, les consommateurs peuvent payer un peu plus pour s’assurer que leurs émissions de carbone sont (soi-disant) « neutralisées », afin de garantir cette « durabilité » tant vantée.

Mais pourquoi tant de labels et de formes de certification sont-ils nécessaires ? Qu’est-ce qui est réellement certifié ? Et qui en profite ? Après 30 ans de systèmes de certification entachés de biais environnementaux et sociaux, force est de constater que la seule « durabilité » qu’ils assurent est celle de l’activité lucrative des grandes entreprises et de l´industrie même de certification.

Cette compilation d’articles tirés du bulletin du WRM vise à souligner le rôle néfaste joué par les entreprises et les organisations impliquées dans les systèmes de certification. Pour le WRM, il est important de souligner qu’après trois décennies pendant lesquelles les labels de certification environnementale se sont multipliés sur le marché, il est urgent de mettre un terme à ce greenwashing. En fin de compte, au lieu de lutter contre la dévastation de l’environnement et les problèmes sociaux liés aux activités des entreprises et d’autres acteurs, ces labels dissimulent et entretiennent leur logique destructrice.