Vingt ans après le « Sommet de la Terre, la Conférences des Nations unies sur l’environnement et le développement, La Vía Campesina que non seulement les causes réelles de la dégradation environnementale, économique et sociale ne sont toujours par combattues, mais que Rio+20 servira à approfondir les politiques néolibérales et les processus capitalistes d’expansion, de concentration et d’exclusion qui nous ont plongés dans une crise écologique, économique et sociale de grandes proportions. Derrière le terme trompeur d’économie verte, de nouvelles formes de pollution et de destruction environnementale sont maintenant introduites, ainsi que de nouvelles poussées de privatisation, de monopolisation et d’expulsion de nos terres et de nos territoires.
La Vía Campesina annonce qu’elle se mobilisera autour de cet événement, pour faire entendre la voix des paysans dans le débat mondial et pour défendre une voie différente vers le développement, fondée sur le bien-être de tous, une voie qui assure l’alimentation pour tous, qui protège les biens communs et les ressources naturelles, garantissant qu’ils servent au « bien vivre » de tous et non au désir d’accumulation d’une minorité. (Voir http://viacampesina.org/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=702:les-peuples-du-monde-face-a-lavancee-du-capitalisme-rio-20-et-au-dela&catid=46:changements-climatiques-et-agrocarburants&Itemid=71)