Convoqués par le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela, des organisations et des mouvements sociaux du monde entier se sont réunis sur l’île Margarita, au Venezuela, du 15 au 18 juillet, pour préparer leur participation à la pré-sommet sociale sur le changement climatique qui, sur proposition du gouvernement vénézuélien, sera organisée pour la première fois par l’ONU du 4 au 7 novembre. La déclaration issue de la réunion, qui servira de base pour élaborer des propositions et les présenter aux ministres lors de la pré-C-sommet sociale, établit une plate-forme commune pour faire face au changement climatique et souligne le besoin impérieux de changer le système politique, économique, social et culturel qui l’a engendré.
La déclaration rejette catégoriquement les fausses solutions au problème du changement climatique, telles que les marchés du carbone, le système REDD et d’autres formes de privatisation et de marchandisation de la vie que comporte l’économie verte, les droits de propriété intellectuelle, les grands barrages, la monoculture, l’énergie nucléaire, la géo-ingénierie, les agrocarburants, les organismes transgéniques et toute autre initiative qui porte atteinte aux droits des peuples. Elle propose aussi, entre autres choses, de transformer les rapports de pouvoir et les systèmes de prise de décision, de transformer les systèmes de production et de consommation, etc. La déclaration est disponible en espagnol : www.precopsocial.org/sites/default/files/archivos/declaracion_de_margarita_18jul2014_.pdf , et en anglais : http://www.precopsocial.org/sites/default/files/archivos/margarita_declaration_on_climate_change.pdf.