En Thaïlande, les gouvernements militaires et civils définissent les forêts comme «une étendue sauvage inhabitée», sans tenir aucun compte du fait que les forêts tropicales ont toujours été habitées par des communautés autochtones et paysannes. La loi a qualifié ces habitants d’envahisseurs clandestins, autorisant l’expulsion forcée comme première mesure pour «préserver la terre» ce qui s’est traduit souvent par l’établissement de plantations industrielles. Les fonctionnaires forestiers ont intensifié les mesures de répression contre les communautés qui réclament un changement de la gestion des forêts, et l’ambitieux projet de reboisement du gouvernement risque de donner lieu à des expulsions forcées encore plus nombreuses que précédemment.
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