Luttes contre les monocultures d’arbres
La recherche de profit par les entreprises se traduit par des accaparements de terres qui visent à mettre en place des monocultures industrielles d’arbres. Là où les plantations industrielles s’installent durablement, elles entraînent des incursions violentes dans les terres et les vies des communautés, la destruction de leurs forêts et la pollution de leurs sources d’eau. Lorsque les communautés résistent, les entreprises ont tendance à réagir de manière agressive. Malgré cette violence extrême, dans le monde entier, les communautés résistent, s’organisent et unissent leurs forces pour défendre leurs territoires. Chaque 21 septembre, la Journée internationale de lutte contre la monoculture d’arbres est célébrée.
Alors que les entreprises d’huile de palme se présentent comme des donateurs charitables pendant la pandémie, les communautés vivant dans et autour de ces plantations racontent une autre histoire.
L’économie féministe nous pousse à réfléchir sur l’actualisation des mécanismes de contrôle sans cesser d’affirmer la capacité de résistance et de reconstruction des corps en mouvement.
Une des tactiques utilisées par le groupe papetier pour continuer d’étendre ses plantations d’eucalyptus au Brésil consiste à se présenter comme une entreprise qui pratique la « conservation » et la « restauration ».
Missão Tabita et le WRM ont reçu des lettres de la société de plantations Portucel et de l’organisation ORAM en réponse à un article publié dans le bulletin du WRM, en alléguant que cet article contenait des faussetés. Cependant, ni Portucel ni l’ORAM ont pu démontrer que les informations publiées sont fausses.
La société norvégienne APSD met en place des plantations industrielles d'eucalyptus au Ghana pour produire du biocombustible. Les Jeunes volontaires pour l'environnement au Ghana ont parlé avec les membres des communautés qui ont été affectées par ces plantations.
Quelles sont les expériences des communautés riveraines de lieux où opèrent les entreprises qui s’engagent à des pratiques de « déforestation zéro » ?
Le Tribunal supérieur du département de Valle del Cauca a prononcé une sentence contre la société de plantations industrielles Smurfit Kappa Cartón Colombia, après plus de 50 ans de lutte de la part de communautés paysannes qui ont subi toutes sortes de destructions.
Les sociétés de plantation prétendent souvent que les populations locales détruisent les forêts. Selon elles, les plantations industrielles peuvent assurer une fourniture « durable » de bois pour leurs besoins énergétiques.
La forte utilisation de produits agrotoxiques constitue un des dangers latents de l’établissement de plantations de monocultures.
Alors que dans les médias, on pouvait facilement observer la fumée des incendies forestiers au Brésil, il était bien plus difficile de voir ce qui se trouvait derrière le rideau de fumée du gouvernement brésilien : actions qui mèneront la jungle à une mort rapide.
La société Portucel considère que ses milliers d’hectares de plantations au Mozambique sont « durables » malgré les graves problèmes et conflits avec et entre les populations locales.
La société singapourienne OLAM a obtenu un accès à 500 000 hectares de terres au Gabon pour la mise en place de grandes plantations de palmiers à huile, un pays couvert de forêts à 85 %. Comment OLAM peut-il donc prétendre respecter un engagement de « zéro déforestation » ?
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