Cameroun

Articles de bulletin 26 janvier 2005
Les communautés locales perçoivent en général la gestion des forêts comme une affaire publique. Pourtant, à l'intérieur du foyer les questions publiques et l'investissement reviennent à l'homme, tandis que les femmes sont responsables des affaires domestiques et ‘privées'. Du fait de leur rôle décisif dans la sécurité alimentaire du foyer, les femmes sont les plus affectées par les bouleversements dans la disponibilité des ressources.
Articles de bulletin 26 décembre 2004
On dirait que la voie du marché mondial est pavée de bonnes intentions... et de déclarations vides de sens, faudrait-il ajouter.
Articles de bulletin 27 octobre 2004
Les Baka sont entre 30 000 et 40 000, et ils habitent les régions Sud et Sud-est du Cameroun. Ils sont associés aux Bagando Bakwele, aux Knonbemebe, aux Vonvo, aux Zime, aux Dabjui et à d’autres agriculteurs. La plupart des Baka vivent encore de la chasse et de la cueillette et, bien que certains d’entre eux fassent aussi des cultures annuelles, souvent sur les terres de propriétaires bantous, ils dépendent principalement de la forêt. Beaucoup de communautés locales les reconnaissent comme « les gens de la forêt », car c’est là que leurs ancêtres les ont trouvés à leur arrivée.
Articles de bulletin 27 septembre 2004
Le projet de construire un barrage hydroélectrique sur le fleuve Lom, quelques kilomètres en aval de sa confluence avec le Pangar, qui avait été présenté il y a treize ans et suspendu en 1999, a été repris en octobre de l’année dernière. Le gouvernement du Cameroun a décidé de poursuivre le projet hydroélectrique de Lom-Pangar, qui inclut un barrage de 50 mètres de haut, une retenue de 610 km2 et une usine hydroélectrique produisant environ 50 MW. Le premier pas dans ce processus consiste à mener une nouvelle évaluation d’impact environnemental.
Articles de bulletin 12 février 2004
Le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) a mis en oeuvre, pendant plus de cinq ans, un programme intitulé Cogestion adaptative des forêts (CAF). Au moment de la plus grande diffusion du programme, nous avons travaillé dans 11 pays (Népal, Indonésie, Philippines, Kirghizstan, Malawi, Cameroun, Zimbabwe, Ghana, Madagascar, Bolivie et Brésil) ; à l’heure actuelle, les activités continuent dans huit pays. L’un des éléments saillants a été notre succès à impliquer les femmes, et d’autres groupes marginalisés, dans notre travail avec les communautés.
Articles de bulletin 13 décembre 2003
Avec une population généralement estimée à environ 100 000 personnes au Cameroun, les ‘pygmées’ sont le peuple des forêts le mieux connu et le plus vulnérable de l’Afrique. Leur mode de vie est étroitement lié à la forêt, où ils trouvent leur nourriture (viande, fruits, miel, racines, etc.) et les produits médicinaux traditionnels dont ils sont des experts reconnus. La forêt est leur habitat naturel, où la plupart d’entre eux habitent en nomades.
Les autres informations 13 décembre 2003
A mesure que se développe l’économie mondiale, la pression exercée sur les territoires des peuples autochtones pour l’extraction de minéraux, de pétrole et de gaz s’intensifie, aggravant de ce fait les dangers pour ces peuples et pour les terres, territoires et ressources dont ils sont tributaires. La Banque mondiale a été un instrument de ce processus, par son soutien de projets miniers que même les Nations unies ont condamnés.
Articles de bulletin 19 septembre 2003
Du 13 au 16 octobre se tiendra à Yaoundé, Cameroun, la rencontre ministérielle sur l’amélioration de la gouvernance et l’application des lois dans le secteur forestier en Afrique (en anglais AFLEG). Il faudra voir si cette initiative aboutira à des actions concrètes pour faire face au grave problème des activités forestières illégales et non durables en Afrique. En attendant, la coupe illégale dans les forêts du Cameroun continue de faire des ravages dans l’environnement, l’économie et la subsistance de la population locale.
Articles de bulletin 31 juillet 2003
A maintes reprises nous avons dénoncé les impacts de grande portée que l'oléoduc Tchad-Cameroun risque d'avoir, autant sur l'environnement que sur la société (cf. Bulletins 66, 45, 41, 35, 14 et 2 du WRM). Mais il y a déjà beaucoup à dire des conséquences actuelles de ce projet d'une durée de trois ans, patronné par la Banque mondiale, pour la construction d'un oléoduc de 670 miles. L'oléoduc va canaliser le pétrole depuis les chantiers du Tchad, à travers les denses forêts humides du Cameroun habitées par les Pygmées, jusqu'aux côtes camerounaises sur l'océan Atlantique.
Articles de bulletin 3 mai 2003
La Réserve de faune du Dja, dans la région Centre-Sud du Cameroun, a été créée en 1950 par la Haute Commission française pour le Cameroun. En 1981 elle a été désignée Réserve de biosphère par l'UNESCO, et en 1987 ce même organisme l'a classée comme Site du patrimoine mondial. Depuis 1992, la réserve est gérée par ECOFAC, un projet financé par l'Union européenne, qui appuie l'établissement d'un réseau d'aires protégées dans toute l'Afrique.
Articles de bulletin 11 février 2003
"Nous sommes nés dans la forêt et c'est là que nous faisons tout: cueillir, chasser et pêcher. Où veulent-ils que nous subvenions à nos besoins? Ils disent que nous ne pouvons pas aller dans la forêt, où devons-nous donc vivre alors?" s'est exclamé le membre d'une communauté Baka de la région de Lobéké et de Boumba.
Articles de bulletin 2 janvier 2003
Le projet pétrolier Tchad/Cameroun (cf. Bulletins du WRM, Nº 45, 41, 35, 14 et 2) arrive à un point crucial. La plupart des travaux de construction devraient être complétés en juillet 2003, et les premières ventes de pétrole pourraient avoir lieu dès novembre 2003. La conclusion des travaux, initialement prévue pour la fin 2004, est donc en avance de plus d'un an.