Luttes pour les forêts
Lorsque des entreprises détruisent des forêts ou limitent, voire interdisent, l’accès aux territoires des populations forestières, elles mettent en péril le mode de vie des communautés et leur existence même. Le WRM soutient les luttes des populations forestières pour la défense de leurs territoires et pour leur droit de décider comment vivre et comment utiliser les forêts dont elles dépendent.
Nous vous invitons à réfléchir avec une militante du Brésil qui explore les processus de lutte et de résistance et les défis qu’affronte sa communauté. Nous vous invitons également à vous joindre à la résistance collective, peu importe votre propre contexte et vos espaces organisationnels. La lutte continue et la lutte est une !
Demand that the Suzano company stops destroying quilombola territories in the south of Bahia, Brazil
Documentary film produced by NUPOMAR, Núcleo de Pesquisa, Mídias e Arte, with the purpose of recording and valuing the social memory of the Pataxó Indigenous Peoples of Aldeia Barra Velha (in the municipality of Porto Seguro-Bahia), Brazil.
Derrière chaque accaparement de terres, se cache aussi un accaparement de l’eau. La terre et l’eau sont interdépendantes et inséparables, et l’eau, en ce sens, est un aspect essentiel de la terre et de la vie. Elle s’écoule, se transforme, nourrit et se nourrit d’autres cycles de vie. L’eau occupe donc une place essentielle dans les luttes des communautés.
Les communautés Quilombola de Sapê do Norte, au Brésil, subissent un processus violent avec l'expansion de la monoculture d'eucalyptus à grande échelle. Après de nombreuses difficultés, elles ont entamé un processus pour récupérer leur eau et leurs terres. Et la lutte pour reprendre ce qui leur appartient se poursuit. Le WRM s'est entretenu avec deux activistes quilombolas pour réfléchir à ce processus de résistance difficile mais fertile.
La production industrielle d’huile de palme en Afrique occidentale et centrale est principalement contrôlée par cinq multinationales et pourraient conduire à une expansion continue. Les plantations accaparent de vastes étendues de terre. La terre et l’eau sont interdépendantes et pourtant la crise de l’eau n’existerait pas si les entreprises n’avaient pas pris les terres des communautés.
Les communautés autochtones touchées par la pollution de l’industrie pétrolière perdent également leur accès à de l’eau propre pour leur consommation et leur utilisation. Dans le nord de l’Amazonie péruvienne, une centaine de communautés autochtones et leurs fédérations sont engagées depuis onze ans dans une lutte unie, constante et coordonnée pour la défense de leurs territoires et de leurs rivières.
Les habitants de l’île de Pari voient de plus en plus souvent leurs maisons et leurs entreprises envahies par les eaux. En plus de lutter contre les grandes entreprises de tourisme, quatre habitants de l’île de Pari intentent une action en justice contre l’un des principaux émetteurs de dioxyde de carbone au monde, et donc l’un des principaux responsables de leur situation : le groupe cimentier Holcim.
La rivière Beni, dans l’Amazonie bolivienne, est menacée. Alors que le gouvernement cherche à y construire des mégabarrages qui inonderaient une superficie bien plus grande que celle de La Paz, la capitale, l’exploitation minière et sa contamination au mercure continuent d’empoisonner la vie de ces régions.
Un rapport a été rédigé sur la base de ateliers pour partager les discussions, les propositions et les défis à venir afin de renforcer les luttes pour la justice de l’eau.
Une recherche menée par Urgent Action Fund-Africa (UAF-Africa) souligne que ce sont les femmes qui sont les premières victimes du manque d’eau et montre que cela a un impact sur leur santé et leurs moyens de subsistance, ainsi que sur ceux de leurs familles et de l’ensemble de leur communauté.
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