Banque mondiale et autres institutions financières
« Lutte contre la pauvreté », « durabilité », « prospérité » et « développement » sont les maîtres mots dans les documents de relations publiques de la Banque mondiale, de sa branche privée, la Société financière internationale (SFI) et d’autres agences de financement du développement. En réalité, les politiques, programmes et projets promus par ces institutions ont maintes et maintes fois accru la pauvreté, la violence et la destruction des forêts.
La soi-disant coopération au développement cache et légitime un programme de spoliation et d’expansion capitaliste. Comment cette injustement dénommée coopération coopte dans les faits le programme politique des mouvements en canalisant et favorisant des discussions, des pratiques et des intérêts étrangers imposés de l’extérieur.
Les communautés sont confrontées depuis longtemps aux catastrophes imposées par les grandes entreprises et les élites. Pour elles, « l’urgence » était une réalité bien avant la pandémie de Covid-19. Pourtant, les chercheurs de profit abusent de la situation pour accaparement des terres.
Avec la pandémie de Covid-19, les industries agroalimentaires et de la viande ont décroché le jackpot. Alors que les profits de la pandémie restent au sommet, c’est une véritable catastrophe qui ruisselle vers le bas. Les conséquences sont dévastatrices. Une nouvelle vague d’ajustements structurels est en cours qui va se concentrer sur l’accroissement des investissements étrangers dans l’agro-industrie et des exportations de produits agricoles.
Pour beaucoup, la crise environnementale, climatique et sociale est une réalité depuis longtemps. Pourtant, plutôt que de reconnaître leur contribution à cette crise, les entreprises et leurs alliés utilisent la pandémie pour accroître les pressions exercées visant à élargir les aires protégées.
Quand la région de Chure a été déclarée Zone protégée, les droits de milliers de groupes forestiers communautaires ont été fragilisés. Ils continuent de résister malgré les violences généralisées et le projet accepté par le Fonds vert pour le climat.
Cet article attire l’attention sur certains concepts qui sont généralement présentés sous un jour positif pour les forêts, mais qui servent en réalité des intérêts économiques qui nuisent aussi bien aux forêts qu’aux communautés qui y habitent.
Ce bulletin met en évidence les menaces liées à ce qu’on appelle la « transition énergétique » et expose son secret honteux : l’expansion exponentielle des industries extractives dans les pays du Sud, conséquence de la demande massive en énergie « verte ».
Un oxymore désigne « une déclaration qui semble exprimer deux choses contradictoires ». La Banque mondiale a l’habitude d’utiliser des oxymores.
La construction de routes, de lignes de chemin de fer et d’autres infrastructures reliant les centres de production et d’extraction de ressources aux principales zones de consommation est liée à des formes de planification élitistes profondément antidémocratiques.