Banque mondiale et autres institutions financières
« Lutte contre la pauvreté », « durabilité », « prospérité » et « développement » sont les maîtres mots dans les documents de relations publiques de la Banque mondiale, de sa branche privée, la Société financière internationale (SFI) et d’autres agences de financement du développement. En réalité, les politiques, programmes et projets promus par ces institutions ont maintes et maintes fois accru la pauvreté, la violence et la destruction des forêts.
Bien que le gouvernement brésilien ait annoncé des restrictions budgétaires dans la lutte contre la déforestation, le Fonds vert pour le climat a affecté 96 millions USD à de prétendues réductions des émissions en Amazonie brésilienne.
La création de la Réserve de biosphère Maya légitime un modèle destructeur : projets d’infrastructures et d’énergie combinés à des aires protégées « dépeuplées ». Alors que les ONG de conservation grossissent leurs portefeuilles de projets, les communautés paysannes et autochtones sont déplacées ou contraintes à dépendre des ONG et du marché.
Le récent effondrement du barrage de Xe Pian-Xe Namnoy qui a entraîné l’inondation de nombreux village et un nombre de morts considérable.