Graines d’espoir
« Quelles sont les solutions face à la destruction des forêts ? » « Quelles sont les alternatives ? » Des questions de ce type sont souvent posées pour étouffer les éventuels débats qui pourraient conduire à trouver de vraies solutions à la déforestation et au chaos climatique. Pour aller de l’avant, il faut d’abord mettre fin aux attaques contre les populations forestières et leur mode de vie et apprendre à connaître leurs relations avec leurs territoires. Depuis des générations, les communautés dépendantes des forêts vivent dans et avec les forêts, et assurent leur protection.
L'interdiction de la culture traditionnelle sur brûlis par le peuple autochtone Delang met en péril leur souveraineté alimentaire et leur tissu culturel. Des incendies de forêt en Indonésie aient commencé dans les zones de concession des plantations de palmiers à huile. (Disponible en indonésien).
Les incendies en Amazonie deviennent de plus en plus fréquents et intenses. Mais qui au juste brûle les forêts ?
En 1989, une guerre a fait rage dans la vallée de Lila, Portugal. Des centaines de personnes se sont unies pour détruire 200 hectares d’eucalyptus, car elles craignaient que ces arbres leur volent l’eau et attirent le feu.
Solidarité avec la Journée internationale des luttes paysannes, une journée pour se souvenir, renforcer ces luttes et se mobiliser contre la persécution et la violence que les paysannes et paysans subissent quotidiennement partout sur la planète.
Les systèmes d’organisation communautaire, enracinés dans des croyances et des conceptions sacrées, orientent les relations à Bali, Indonésie, et s’opposent à l’agrobusiness et au mégatourisme.
En Inde, le programme visant à une compensation des destructions de forêts dues aux projets de développement aboutit régulièrement à la mise en place de plantations forestières en monoculture sur des terres collectives des communautés. Les femmes, qui sont les plus touchées par ces changements, sont au cœur de la résistance.
Les voix et les témoignages des femmes qui dépendent des forêts sont souvent rejetées, ignorées ou passés sous silence, ce qui facilite l'accès des entreprises aux terres communautaires. Mais que se passe-t-il quand elles commencent à faire entendre leur voix ?