Luttes pour les forêts
Lorsque des entreprises détruisent des forêts ou limitent, voire interdisent, l’accès aux territoires des populations forestières, elles mettent en péril le mode de vie des communautés et leur existence même. Le WRM soutient les luttes des populations forestières pour la défense de leurs territoires et pour leur droit de décider comment vivre et comment utiliser les forêts dont elles dépendent.
Le gouvernement indonésien a approuvé la très critiquée « loi omnibus » en affirmant qu'il est « crucial d'attirer les investissements et de créer à terme des emplois ». Cette loi constitue une attaque directe contre les territoires et les communautés qui résistent à la destruction croissante qui se poursuit depuis des décennies en Indonésie. (Disponible en indonésien).
¡Comment les crimes forestiers sont-ils définis ? En Thaïlande, ce sont les communautés forestières, plutôt que le gouvernement et les entreprises qui pratiquent la déforestation à grande échelle, qui sont devenues les boucs émissaires de cette destruction. (Disponible en thaï).
Le WRM s'est entretenu avec de proches alliés du Brésil, du Gabon, de l'Inde, du Mexique et du Mozambique, pour les entendre et connaître leur compréhension du développement.
La plupart des gouvernements, des ONG et des sociétés privées favorisent l’augmentation des aires protégées et conservées partout sur la planète. Mais que signifie la conservation ?
L’autorisation de la construction d'une route à l'intérieur de la première « Concession pour la restauration des écosystèmes » en Indonésie met en évidence les contradictions inhérentes à de telles concessions. (Disponible en indonésien).
Depuis son premier jour au pouvoir, le président Bolsonaro tente de démanteler les droits des peuples autochtones et quilombolas. La pandémie sert de couvert pour intensifier encore plus ces attaques.
Cet article met en évidence quatre tendances qui révèlent comment l’industrie minière continue de profiter de la pandémie de Covid-19 tout en poursuivant son intervention destructrice dans tout l’archipel. Tandis que les oligarques des multinationales prennent en otage la démocratie en perpétuant les situations d’urgence, une nouvelle dictature est en train de s’installer sous l’étendard du capitalisme minier. (Disponible en indonésien).
L’économie féministe nous pousse à réfléchir sur l’actualisation des mécanismes de contrôle sans cesser d’affirmer la capacité de résistance et de reconstruction des corps en mouvement.
Des fonds destinés au programme de reboisement compensatoire ont été affectés aux mesures d’aide pour le Covid-19. Ce programme a servi au financement de plantations qui envahissent les terres communautaires et a conduit à des expulsions dans des zones qui ont été déclarées « aires protégées ». Cela ne s’est pas arrêté pendant le confinement.
Quand la région de Chure a été déclarée Zone protégée, les droits de milliers de groupes forestiers communautaires ont été fragilisés. Ils continuent de résister malgré les violences généralisées et le projet accepté par le Fonds vert pour le climat.
Les autochtones Batwa, excédés par l’extrême pauvreté à la suite de leur expulsion afin d'établir le Parc National de Kahuzi Biega, a décidé de retourner dans leurs forêts ancestrales.
En 2004, des ONG de conservation et le ministère des forêts ont lancé un modèle appelé Concessions pour la restauration des écosystèmes. Cet article examine de plus près ce modèle dans le contexte des menaces nouvelles et anciennes pour les forêts. (Disponible en indonésien).