Plantations d’arbres à grande échelle

Les plantations industrielles d’arbres sont des monocultures à grande échelle, équiennes (arbres du même âge) et gérées de manière intensive, qui mobilisent de vastes étendues de terres fertiles sous le contrôle des sociétés de plantation. La gestion des plantations s’accompagne de l’utilisation d’énormes quantités d’eau ainsi que de pesticides qui sont toxiques pour les êtres humains, les végétaux et les animaux dans les plantations et les zones environnantes.

Les autres informations 3 juin 2004
À l’heure actuelle, la production de pâte et de papier du Kenya est contrôlée par une seule société, Pan African Paper Mills (Pan Paper), un conglomérat regroupant le gouvernement kenyan, la Société financière internationale (organe de la Banque mondiale pour l’investissement privé) et Orient Paper Mills, qui fait partie du groupe indien Birhla. L’usine de pâte, établie en 1974, est située à Webuye, une ville de 60 000 habitants située sur les rives du Nzoia qui charrie les eaux du lac Victoria.
Les autres informations 3 juin 2004
« Pulping the South », de Larry Lohmann et Ricardo Carrere, a marqué un tournant décisif pour beaucoup de groupes et d’individus du monde entier. Les personnes concernées étaient conscientes des nombreux problèmes soulevés par l’expansion des monocultures industrielles d’arbres dans le pays du Sud, mais c’est avec ce livre que le monde s’est réveillé en sursaut.
Les autres informations 3 juin 2004
Depuis 1996, l’administration chinoise de Protection de l’environnement a fermé des milliers d’usines de pâte et de papier, dans le but d’enrayer la pollution. « Les problèmes de pollution de l’eau, dans les villes comme dans la campagne, étaient provoqués en bonne partie par l’industrie et, en particulier, par celle de la pâte et du papier », commentait la Banque mondiale dans un rapport publié en 2000 au sujet de l’industrie chinoise de la pâte et du papier.
Les autres informations 3 juin 2004
Au début des années 80, le gouvernement indonésien lança un plan forestier ambitieux, intitulé « Développement de la plantation industrielle d’arbres et de l’industrie de la pâte ». Au début de sa mise en oeuvre, les plantations d’arbres étaient censées restaurer les terres dégradées et réduire la pression sur les forêts naturelles. Cette propagande trompeuse masquait le plan véritable du gouvernement, qui visait à transformer le pays en un grand producteur mondial de pâte et de papier.
Les autres informations 3 juin 2004
Établie en 1989, Advance Agro Public Company Limited est située dans la province de Prachinburi. Son activité principale est la production et la vente de pulpe, de papier d’impression et de papier d’écriture. Sa capacité de production de pâte kraft blanchie est de 175 000 tonnes par an. Elle produit également de la pâte blanchie à fibre courte pour deux usines dépendant d’Advance Agro Pulp, qui ont une capacité combinée de production de 427 000 tonnes de pulpe et de 250 000 tonnes de papier d’impression et d’écriture par an.
Les autres informations 3 juin 2004
À quelques mètres seulement du mur extérieur de la papeterie Tan Mai, une industrie florissante se développe à l’ombre des cocotiers. Dans des étangs où il y avait naguère des rizières, des villageois sont debout dans l’eau usée de l’usine qui leur monte à la poitrine. Ces jeunes hommes s’efforcent de soulever des filets débordants de la prise de la journée : les fibres de papier contenues dans l’eau résiduelle de l’usine.
Publications 2 juin 2004
Disponible uniquement en anglais et espagnol.  The debate on Genetically Modified Organisms (GMOs) has until now largely focused on agricultural crops and much less on genetically modified trees. This is understandable, given the fact that there are already several GM crops being commercially grown in many places of the world and given that many of them are aimed at directly or indirectly feeding human beings, whose health is thus potentially threatened.
Les autres informations 3 mai 2004
C’est peut-être quelque chose dans l’eau de Genève qui provoque une perte temporaire de la mémoire. Ou bien c’est le café. Quoi qu’il en soit, les participants à la quatrième rencontre du Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF-4) qui s’est tenue à Genève en mai semblent avoir subi une forme d’amnésie collective.
Articles de bulletin 3 mai 2004
À beaucoup d’égards, il y a très peu de différences entre le Swaziland et l’Afrique du Sud, qui partagent un climat, une topographie et une géologie semblables. Il n’est donc pas étonnant que la végétation naturelle du Swaziland ressemble de près à celle que l’on trouve dans les provinces sud-africaines de KwaZulu-Natal et Mpumalanga, qui entourent presque le royaume swazi.
Articles de bulletin 3 mai 2004
En septembre 2003 nous avions informé sur un ravageur exotique qui avait attaqué les eucalyptus dans la région ouest du Kenya, et nous avions étudié les risques inhérents au modèle de plantation en monoculture (voir bulletin nº 74 du WRM). À présent, les dégâts ont atteint l’Ouganda voisin, où les districts les plus touchés ont été Mpigi, Luweero, Masaka, Kasese, Mbarara, Bushenyi, Mbale, Kapchwora, Tororo, Lira et Apac.
Articles de bulletin 3 mai 2004
Les forêts asiatiques sont détruites à une vitesse ahurissante. La Chine, qui est devenue du jour au lendemain le deuxième importateur de bois du monde, devancée seulement par les États-Unis, y est sans doute pour quelque chose. Le volume de rondins arrivant en Chine a plus que triplé depuis 1998 et dépasse actuellement les 15 millions de mètres cubes.
Articles de bulletin 11 March 2004
Le Swaziland est un pays enclavé, presque entièrement entouré par l’Afrique du Sud, d’une superficie de 17 363 km2 et peuplé de 1 161 219 habitants. Après le sucre, le bois est sa principale activité industrielle. Lors de la conférence « Plantations d’arbres à bois : impacts, visions d’avenir et tendances mondiales » tenue à Nelspruit en novembre 2003, organisée par GeaSphere en association avec la coalition TimberWatch, un témoignage saisissant de la situation du Swaziland et des malheurs découlant des monocultures d’arbres a été donné par Nhlanhla Msweli, de SCAPEI.