Plantations d’arbres à grande échelle

Les plantations industrielles d’arbres sont des monocultures à grande échelle, équiennes (arbres du même âge) et gérées de manière intensive, qui mobilisent de vastes étendues de terres fertiles sous le contrôle des sociétés de plantation. La gestion des plantations s’accompagne de l’utilisation d’énormes quantités d’eau ainsi que de pesticides qui sont toxiques pour les êtres humains, les végétaux et les animaux dans les plantations et les zones environnantes.

Articles de bulletin 24 juillet 2008
Dans le bulletin du WRM du mois dernier nous rappelions la longue lutte des populations du Sarawak pour leurs forêts et, en particulier, les blocages de routes qu’elles ont organisés pour empêcher l’entrée des camions débardeurs dans leurs territoires.
Les autres informations 24 juillet 2008
Un article du Bulletin du WRM du mois de juin révélait le rôle d’Unilever dans les dangers qui menacent la forêt des Marais Tanoé, l’un des derniers blocs forestiers qui restent en Côte d’Ivoire. Suite aux protestations internationales, Unilever « promet » maintenant de faire une Évaluation d’impact environnemental, mais sans garantir que la forêt sera protégée. En revanche, l’entreprise a annoncé le projet qu’elle a depuis longtemps de vendre les actions qu’elle possède dans Palm-CI, titulaire de la concession de Tanoé, tout en restant une des principales clientes de cette société.
Les autres informations 24 juillet 2008
Le 17 juin 2008, la Justice fédérale de la ville d’Eunápolis, État de Bahia, a publié dans le Journal de la Justice fédérale de Bahia (nº 42, p. 60) la décision concernant une action civile publique intentée par le Ministère public fédéral en 1993 contre Veracel Celulose (dénommée à l’époque Veracruz Florestal) et contre deux organismes environnementaux, l’un étatique (le CRA, Centre de ressources environnementales) et l’autre fédéral (l’IBAMA, Institut brésilien de l’environnement).
Les autres informations 24 juillet 2008
Depuis le début de l’actuelle décennie, l’expansion des plantations de palmier à huile en Colombie a coïncidé, du point de vue géographique, avec l’accroissement de la présence des paramilitaires, à tel point que quelques-unes des nouvelles plantations en cours de développement ont été financées en tant que projets de production à l’intention des membres démobilisés de l’organisation paramilitaire Autodefensas Unidas de Colombia (AUC) qui avaient auparavant fait des incursions dans ces mêmes zones.
Les autres informations 24 juillet 2008
En Europe et aux États-Unis, l’huile de palme est présentée comme un agrocarburant susceptible d’éviter l’augmentation des émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Bien entendu, c’est le modèle à grande échelle qui y est appliqué, et non l’option à petite échelle et diversifiée. En fait, ce n’est qu’un moyen de retarder le changement impératif des modes de production, de consommation et de commerce à forte intensité énergétique.
Articles de bulletin 26 juin 2008
Quand on analyse les processus de destruction de l’environnement, on trouve en général une série de causes, que l’on classe en causes directes et causes sous-jacentes. Par exemple, une cause directe de la destruction des forêts est leur transformation en plantations de soja (Brésil, Paraguay), de palmier à huile (Indonésie, Malaisie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Colombie), de pins (Chili), d’eucalyptus (Brésil, Équateur).
Articles de bulletin 26 juin 2008
Nous avons produit une vidéo de 10 minutes (en anglais) sur les impacts de l’industrie papetière. Nous espérons qu’elle sera utile à ceux qui font campagne contre la surconsommation de papier et qu’elle permettra d’établir des liens entre ces campagnes et les luttes des populations contre l’expansion des plantations d’arbres et des usines de pâte dans le Sud. La vidéo est disponible sur : http://www.wrm.org.uy/Videos/Paper_Consumption.html
Articles de bulletin 26 juin 2008
Le processus de migration de la campagne vers la ville qui a lieu au Chili est le résultat de conflits intérieurs dans la structure agraire auxquels s’ajoute, dans le cas de la VIIIeRégion (celle du Bio-Bio), une conversion productive qui est en fait une conversion forestière.
Articles de bulletin 26 juin 2008
L’entreprise étatique Perhutani se vante de posséder « l’un des plus forts pourcentages de plantations forestières du monde » (http://perhutaniproducts.com/), sur une surface de 2 426 206 ha à Java et dans l’île de Madura, en Indonésie. Elle détient aussi un sombre record : celui d’avoir endommagé ou détruit bien plus de la moitié de la ‘forêt domaniale’ de Wonosobo, au centre de Java (cf Bulletin nº 96 du WRM).
Articles de bulletin 26 juin 2008
La forêt des Marais Tanoé, située dans le département d’Adiaké, est la seule qui reste dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire et s’étend sur une zone que les experts de la conservation ont classée, entre autres choses, comme de grande importance pour la conservation des mammifères et des oiseaux et de très grande importance pour la conservation des écosystèmes d’eau douce.
Articles de bulletin 26 juin 2008
En février 2008, le Service de la Faune et les Forces défensives de l’Ouganda ont expulsé plus de 4 000 personnes des communautés Benet et Ndorobo qui habitaient le parc national de Mount Elgon, dans l’Est du pays. Les maisons et les cultures ont été détruites, le bétail a été confisqué et les gens sont restés sans toit. Ils ont trouvé refuge où ils ont pu : dans des grottes et sous les arbres. Les plus chanceux sont restés dans une école primaire ou sont allés chez des gens de leur famille.
Les autres informations 26 juin 2008
En 1989, le WRM et Sahabat Alam Malaysia (les Amis de la Terre Malaisie) ont publié le livre « The Battle for Sarawak’s Forests » (la bataille pour les forêts du Sarawak) où étaient documentés non seulement la destruction des forêts et des moyens de vie de leurs habitants mais aussi le processus de résistance qui avait lieu au Sarawak depuis 1987 et qui comprenait d’importants barrages établis sur les routes par les communautés locales pour empêcher l’entrée des camions débardeurs dans leurs territoires.