Politiques internationales sur les forêts
Les forêts tropicales figurent à l’ordre du jour des Nations Unies depuis le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, au Brésil, en 1992. Malheureusement, des intérêts privés ont détourné ces processus et ces initiatives et ils préconisent maintenant principalement des idées fondées sur le marché, comme l’économie « verte » ou le capitalisme « vert », qui sont de fausses solutions.
Quand la région de Chure a été déclarée Zone protégée, les droits de milliers de groupes forestiers communautaires ont été fragilisés. Ils continuent de résister malgré les violences généralisées et le projet accepté par le Fonds vert pour le climat.
Cet éditorial vise à lancer une alerte à propos des stratégies incontestées des entreprises qui dominent les processus internationaux liés aux forêts, alors qu’ils semblent entrer dans de nouvelles phases. Les décisions prises ont des impacts réels sur les communautés forestières.
Cet article attire l’attention sur certains concepts qui sont généralement présentés sous un jour positif pour les forêts, mais qui servent en réalité des intérêts économiques qui nuisent aussi bien aux forêts qu’aux communautés qui y habitent.
Le contrôle des ressources génétiques (organismes vivants non humains que les humains peuvent utiliser) par le biais des droits de propriété a provoqué un pillage massif des connaissances des peuples des forêts.
Ce bulletin met en évidence les menaces liées à ce qu’on appelle la « transition énergétique » et expose son secret honteux : l’expansion exponentielle des industries extractives dans les pays du Sud, conséquence de la demande massive en énergie « verte ».
Cet article examine son incapacité persistante à mettre fin à la déforestation et aux défauts fondamentaux des principales initiatives REDD+ internationales.
Tandis que la destruction des territoires forestiers se poursuit, de plus en plus de promesses et d’accords sont mis en œuvre au nom de « la lutte contre la déforestation et le changement climatique ».
Le « carbone bleu » est apparu comme un système de compensation des émissions et d’absorption de carbone dans les territoires côtiers. Cependant, est une stratégie visant à transformer les territoires côtiers en actifs négociables.
Bien que le gouvernement brésilien ait annoncé des restrictions budgétaires dans la lutte contre la déforestation, le Fonds vert pour le climat a affecté 96 millions USD à de prétendues réductions des émissions en Amazonie brésilienne.
Une compilation d'articles du Bulletin du Mouvement mondial pour les forêts tropicales (WRM) à l'occasion de la quatorzième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui se tiendra du 17 au 29 novembre à Sharm El-Sheikh, en Égypte.