La communauté Hoktek T’oi du peuple Wichi (qui habite dans le département de Salta, en Argentine) vient de remporter une victoire retentissante sur le gouvernement provincial concernant l’autorisation accordée en 1996 par le ministère de l’Environnement à la société Los Cordobeses s.a. pour abattre 1 838 hectares de forêt situés dans le territoire traditionnel de cette communauté (voir bulletin du WRM Nº 49).
Articles de bulletin
Pendant la deuxième quinzaine du mois de septembre de l’année en cours, l’ONG équatorienne Action écologique a organisé, à Quito, une rencontre nationale autour du thème « Les plantations ne sont pas des forêts ». Le 20 et le 21 septembre, environ quarante organisations représentant des mouvements autochtones, des paysans, des associations afro-équatoriennes, des ONG et des parlementaires de l’Equateur, ainsi que des représentants du Brésil, du Chili, et de l’Uruguay, ont analysé le problème des plantations et ont partagé leurs expériences à ce sujet.
Ainsi que tant d’autres pays du Sud, l’Uruguay a été entraîné (par la FAO, la Banque mondiale et l’Agence de coopération internationale du Japon, entre autres) dans la plantation d’arbres à grande échelle et leur promotion. Dès le départ, l’objectif a été clairement établi : produire suffisamment de matière première destinée à la production de cellulose. C’est pourquoi ce sont les plantations d’eucalyptus celles qui ont été particulièrement encouragées.
La forêt native de la Réserve forestière d’Imataca, située à la limite Est du pays et dotée de paysages époustouflants ainsi que d’une riche diversité biologique, joue un rôle fondamental dans la protection du sol et de l’eau – fleuves Yuruan, Cuyuni, Orinoco, Brazo Imataca, río Grande, Botanamo, Barima, Orocaima – et constitue également la réserve culturelle et sacrée des peuples autochtones.
La lutte menée par ma famille et la persécution que nous avons subie est un exemple typique de ce qui se passe dans toutes les zones peuplées et pluvieuses de la campagne australienne. En 1984 nous avons déménagé dans le nord-ouest de la Tasmanie et choisi pour vivre une zone relativement isolée, qui était éloignée des exploitations agricoles utilisant des produits chimiques et où les étendues de forêt indigène étaient vastes et belles.
Le mois de septembre a été vraiment riche en événements importants, auxquels ont participé activement d’éminents acteurs sociaux. La réunion ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce à Cancun, Mexique, est celle qui a eu le plus de retentissement, autant par la présence de milliers de personnes et d’organisations du monde entier qui manifestaient dans les rues contre l’OMC, que par l’attitude ferme de quelques pays du Sud face à l’arrogance de certains gouvernements du Nord. Le monde ne sera plus le même après Cancun.
Du 13 au 16 octobre se tiendra à Yaoundé, Cameroun, la rencontre ministérielle sur l’amélioration de la gouvernance et l’application des lois dans le secteur forestier en Afrique (en anglais AFLEG). Il faudra voir si cette initiative aboutira à des actions concrètes pour faire face au grave problème des activités forestières illégales et non durables en Afrique. En attendant, la coupe illégale dans les forêts du Cameroun continue de faire des ravages dans l’environnement, l’économie et la subsistance de la population locale.
Le terme « durabilité », qui concerne autant la possibilité de renouvellement que le maintien dans le temps, est utilisé à toutes les sauces en ce moment, et il est souvent cité comme la « parole magique » des politiciens et hommes d’affaires lorsqu’ils souhaitent faciliter l’acceptation de projets ou programmes de développement.
Le Kenya est un pays semi-aride, et il est classé parmi ceux qui subissent une pénurie chronique d’eau, autant dans les régions urbaines que rurales. Dans ce contexte, la plantation d’eucalyptus apparaît comme une conduite suicidaire, et elle l’est en effet.
Le délégué du Ministère des forêts, Deo Byarugaba, a dit qu’une étude récente menée par ce service a révélé que des milliers d’hectares carrés de forêt ont été détruits par la coupe non sélective et la production de charbon.
En juillet 2003, des menaces proférées contre des membres du Mouvement environnementaliste de Olancho (MAO), ainsi que des manœuvres d'intimidation, ont été dénoncées devant l'opinion publique hondurienne et internationale. Mais le tragique dénouement a été l'assassinat de Carlos Arturo Reyes, membre de la communauté El Rosario, municipalité de Salamá, Olancho, le 18 juillet 2003 (voir bulletin du WRM Nº 72.)
La commune de Bonanza appartient à la région autonome de l'Atlantique Nord. Déjà en 1880, lorsque des gisements d'or y ont été découverts, la région a commencé à subir les conséquences de la "ruée vers l'or". Ceci a été à l'origine de forts courants migratoires provenant de nombreuses régions du monde à la recherche du métal convoité. Aujourd'hui, les principales activités économiques de la région restent toujours l'exploitation et le traitement industriel et artisanal du métal aurifère, ainsi que l'agriculture de subsistance.