Articles de bulletin

Chiapas est une zone très riche en ressources naturelles, il y a de l'eau et des forêts en abondance et, qui dit forêts, dit diversité, fruits, graines, fleurs, animaux sylvestres, poissons, plantes médicinales, matières premières aptes à différentes usages : bois de chauffage, construction, artisanat, fabrications d'ustensiles, etc.
Lors d'un processus de participation publique par moments très discutable et suscitant souvent des réactions d'opposition fermes, le projet de loi des Aires protégées a été mis en délibération. L'opposition est généralisée quant à légaliser l'installation d'exploitants pétroliers et miniers dans des aires protégées telles que la Réserve de la Biosphère et le Territoire indigène Pilón Lajas, les Parcs Amboró et Madidi.
Dans beaucoup de régions du Brésil, les forêts et les terres destinées auparavant à l’agriculture sont maintenant remplacées par de larges monocultures d’arbres, qui embauchent des hommes, des femmes et des enfants. Dans le cas de Minas Gerais, la plantation implique une série d’activités effectuées indifféremment par des hommes ou des femmes, à l’exception de l’abattage qui est une activité masculine par excellence.
En 1980, la société Shell, des exploitants forestiers et des missionnaires évangéliques ont établi par la force des contacts avec le peuple autochtone Yora ce qui a entraîné la mort de près de 50% de cette population autochtone, décédée des suites d'épidémies. Les organisations autochtones ont alors sollicité au gouvernement la création d'une réserve et l'ont obtenue en 1990.
Le boisement – promu par la loi forestière de 1987 et relatif à la plantation à grande échelle de monocultures exotiques – avait promis d'innombrables bénéfices pour le pays : des exportations, du développement industriel, des milliers de nouveaux postes de travail.
Tadao Chino, président de la Banque asiatique de développement (BAsD), sait très bien ce que la société civile attend de sa banque. Au cours de l’assemblée générale annuelle de la BAsD en 2001, effectuée à Hawaii, le président Chino a accepté une déclaration signée par 68 ONG, intitulée « Les peuples défient la BAsD ».
Depuis les années 60, le Cambodge a entrepris de réhabiliter les plantations de caoutchouc existantes et d’en établir de nouvelles. Puisque ces plantations requièrent l’utilisation de vastes étendues de terre, elles ont impliqué l’expulsion de nombreuses personnes de leur territoire traditionnel, et la perte des moyens de subsistance de beaucoup d’autres (cf. Bulletin Nº 59 du WRM).
En juillet dernier, la société Vietnam Laos Investment and Development Company a passé un accord de 232 millions de dollars avec le gouvernement du Laos pour construire et exploiter le barrage Sekaman 3, de 210 MW. Ce mois-ci, le gouvernement du Laos a annoncé qu’il avait approuvé les plans du consortium pour la construction de cinq autres barrages : Se Kong 4 (310 MW), Se Kong 5 (200 MW), Se Pian-Se Nam Noi (340 MW), Sekaman 1 (300 MW) et Sekaman 4 (55 MW).
Le 25 mai, Samnao Srisongkhram (1965 - 2003) est mort d’une balle dans la tête, assassiné par un tueur à gages. Samnao, de 38 ans, était agriculteur et un leader local très apprécié pour son travail en défense des agriculteurs de la région Nord-Est de la Thaïlande, qui est touchée par la pollution produite par une grande usine de pâte.
Sera-t-il possible de résoudre un jour en Australie les conflits entre les communautés et la gestion des ressources naturelles, en particulier dans le domaine de l’extraction forestière ?
Le palmier à huile est à présent la principale source agricole de devises étrangères, avant même le café. A l’heure actuelle, quatre grands projets de palmier à huile sont en cours, la plupart suivant le modèle de la « plantation mère », où la compagnie « mère » productrice d’huile de palmier est généralement étrangère. Dans ce type de projets, les cultivateurs sont organisés en Villages de palmier à huile (VPH) et en Locataires. Les VPH sont exploités par des propriétaires, dans leurs propres terres traditionnelles.
Le mois de septembre 2003 est crucial pour le mouvement environnementaliste mondial. En effet, c’est durant ce mois que de nouvelles négociations portant sur le commerce international seront entreprises à Cancun, Mexique, sous les auspices de l’Organisation mondiale du commerce. Des organisations sociales et environnementales prévoient de dures manifestations contre la manière dont les organisations de Bretton Woods continuent de pousser le monde sur la pente des marchés sans régulation, du commerce international sans équité et de la libéralisation sans limites.