Banque mondiale et autres institutions financières
« Lutte contre la pauvreté », « durabilité », « prospérité » et « développement » sont les maîtres mots dans les documents de relations publiques de la Banque mondiale, de sa branche privée, la Société financière internationale (SFI) et d’autres agences de financement du développement. En réalité, les politiques, programmes et projets promus par ces institutions ont maintes et maintes fois accru la pauvreté, la violence et la destruction des forêts.
Le WRM s'est entretenu avec de proches alliés du Brésil, du Gabon, de l'Inde, du Mexique et du Mozambique, pour les entendre et connaître leur compréhension du développement.
Le récit du développement continue d’être promu malgré son rôle dans la crise actuelle et les millions de d’existences qu'il a détruits au travers de l’éviction et de la dépossession.
Les banques européennes de développement ont financé une société de plantations en RDC fondée sur des injustices et des violences qui remontent à un accaparement des terres de l'époque coloniale. Lorsque la société a fait faillite en 2020, elles ont choisi de maintenir le modèle brutal de la plantation, continuant ainsi à être complices de la perpétration de la violence et du racisme que ce « développement » représente.
En juin 2019, un rapport de la BAD et du WWF Kenya a lancé un appel aux agences de financement du développement, principalement européennes, et à la Banque mondiale, pour qu'elles fournissent une aide financière à un nouveau fonds destiné à financer 100 000 hectares de (nouvelles) plantations d'arbres, afin de soutenir le développement potentiel de 500 000 hectares de plantations en Afrique orientale et australe.