Banque mondiale et autres institutions financières
« Lutte contre la pauvreté », « durabilité », « prospérité » et « développement » sont les maîtres mots dans les documents de relations publiques de la Banque mondiale, de sa branche privée, la Société financière internationale (SFI) et d’autres agences de financement du développement. En réalité, les politiques, programmes et projets promus par ces institutions ont maintes et maintes fois accru la pauvreté, la violence et la destruction des forêts.
L'idée fausse selon laquelle les plantations industrielles sont une solution à la crise climatique est une opportunité en or pour des fonds d'investissement comme Arbaro, qui accèdent aux rares financements climatiques disponibles pour développer des monocultures destructrices.
Le récit du développement continue d’être promu malgré son rôle dans la crise actuelle et les millions de d’existences qu'il a détruits au travers de l’éviction et de la dépossession.
Les banques européennes de développement ont financé une société de plantations en RDC fondée sur des injustices et des violences qui remontent à un accaparement des terres de l'époque coloniale. Lorsque la société a fait faillite en 2020, elles ont choisi de maintenir le modèle brutal de la plantation, continuant ainsi à être complices de la perpétration de la violence et du racisme que ce « développement » représente.