Économie verte

L’« économie verte » est une tactique utilisée pour redorer l’image ternie des grandes entreprises à défaut de s’attaquer au lobbying des entreprises et au capitalisme qui sont les véritables facteurs de la destruction. L’économie verte cherche à promouvoir des fausses solutions comme la certification, la gestion durable des forêts, les services écosystémiques, REDD+, la bioéconomie, les solutions climatiques fondées sur la nature et la déforestation zéro nette. Plutôt que de mettre fin aux destructions causées par les entreprises, ces solutions contribuent à les perpétuer, conduisant ainsi à une crise sociale et écologique profonde.

Articles de bulletin 28 février 2012
  Comment définir le prix des services écologiques ? Comment savoir, par exemple, combien valent le stockage et la production d’eau, ou le travail de pollinisation que font les insectes ? À ce problème se sont heurtés ceux qui défendent la commercialisation des services écologiques. Deux initiatives ont été très importantes dans ce domaine (10)  :
Articles de bulletin 28 février 2012
Dans la vague de développement des PSE, les entreprises qui plantent des arbres pour produire de la pâte à papier, du charbon, du bois et d’autres produits essaient de montrer que leurs plantations industrielles rendent, elles aussi, des services écologiques.
Articles de bulletin 28 février 2012
Ces derniers temps, on entend beaucoup parler des services écologiques en raison des pourparlers préparatoires du Sommet Rio+20 (juin 2012) qui ont lieu à l’ONU et dans les gouvernements. Le thème central de cette conférence sera « l’économie verte ».
Articles de bulletin 28 février 2012
Les défenseurs de l’idée de commercialiser les services écologiques affirment qu’il s’agit d’une option excellente pour les peuples forestiers, parce qu’elle permettrait de maintenir les forêts sur pied et de les préserver. Cependant, il existe plusieurs arguments en contraire :
Articles de bulletin 28 février 2012
Le capital spéculatif et les parties intéressées (banques, consultants, grandes entreprises, fonds d’investissement, ONG et, souvent, nos propres gouvernements) prétendent, grâce au commerce des services écologiques, s’emparer des territoires des peuples pour gagner de l’argent. De ce fait, la lutte pour les droits des peuples qui dépendent des forêts devient beaucoup plus difficile et complexe.
Les autres informations 30 janvier 2012
La Convention sur la diversité biologique et les gouvernements de l'Équateur, la Suède, la Norvège, l'Inde et le Japon organiseront, du 6 au 9 mars de cette année dans la ville de Quito, en Équateur, un « Séminaire de dialogue global sur l'augmentation des fonds pour la diversité biologique ».
Articles de bulletin 29 janvier 2012
À l'occasion du 15e anniversaire de l'Institut d'études écologistes du Tiers Monde et en hommage à Ricardo Carrere (coordinateur du WRM jusqu'en décembre 2011), les « Journées de réflexion écologiste Ricardo Carrere » ont eu lieu dans la ville de Quito, en Équateur. [*]
Les autres informations 20 janvier 2012
Por Global Justice Ecology Project.
Articles de bulletin 30 décembre 2011
L'Organisation des Nations Unies (ONU) a déclaré cette année 2011 Année internationale des forêts. Considérant que cette année se termine, il est bon de faire un bref bilan.
Les autres informations 30 décembre 2011
L'accaparement de terres est un processus mondial qui s'est intensifié à partir de la crise alimentaire, climatique et financière que les grands capitalistes ont provoquée par leurs politiques néolibérales. À présent, ceux qui ont créé la crise jettent leur dévolu sur les biens naturels et sur les territoires, en ce qui constitue une nouvelle phase d'expansion du capitalisme, qui vise à obtenir la maîtrise des ressources naturelles de la planète.
Articles de bulletin 30 décembre 2011
Les pollueurs du monde ont, une fois de plus, bloqué la possibilité de prendre des mesures réelles contre le changement climatique. La 17e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CdP 17) s'est terminée à Durban avec le lancement d'une nouvelle série de négociations (la Plateforme de Durban) dans le but de définir un nouveau régime.
Articles de bulletin 30 décembre 2011
En Thaïlande, les communautés indigènes ont été et continuent d'être menacées d'expulsion de leurs territoires traditionnels par suite de la mise en œuvre de la politique du pays au sujet de REDD+. Cette violation des droits de l'homme est due au fait que les communautés ont été accusées de contribuer à la crise climatique parce qu'elles déboiseraient, détruiraient les ressources naturelles et provoqueraient des incendies de forêt, activités qui causent des émissions de carbone.