Tout comme les colons hollandais dans le passé, le gouvernement indonésien, les grandes sociétés et les investisseurs considèrent la terre de Papouasie comme un vaste territoire vide, une nouvelle frontière pour les activités extractives et le profit. Cependant, les terres de Papouasie ne sont pas vite, elles accueillent au contraire des centaines de peuples autochtones – parmi lesquels les femmes et les hommes du village de Kampung Bariat, qui luttent pour s’assurer du contrôle de leur territoire ancestral et le préserver de toute plantation de palmiers à huile.
Plantations d’arbres à grande échelle
Les plantations industrielles d’arbres sont des monocultures à grande échelle, équiennes (arbres du même âge) et gérées de manière intensive, qui mobilisent de vastes étendues de terres fertiles sous le contrôle des sociétés de plantation. La gestion des plantations s’accompagne de l’utilisation d’énormes quantités d’eau ainsi que de pesticides qui sont toxiques pour les êtres humains, les végétaux et les animaux dans les plantations et les zones environnantes.
Articles de bulletin
22 août 2024
Articles de bulletin
22 août 2024
Familles paysannes sont menacées d'expulsion par l'entreprise de monoculture d´huile de palme, Brasil Bio Fuels (BBF), avec la complicité du gouvernement de l'État. Cet article montre que la célèbre « bioéconomie » n'est ni « durable » et encore moins « propre ». Ce qu'elle fait, c'est détruire les territoires des communautés, tout comme le font, depuis longtemps, les industries qui promeuvent l'extractivisme basé sur les combustibles fossiles.
Articles de bulletin
22 août 2024
La société est en train de renouveler une partie de ses plantations de palmiers à huile à Edéa. À la fin de l'année dernière, les communautés d'Edéa ont commencé à se mobiliser contre ce processus. La résistance de la communauté et sa détermination à stopper l'opération de la société ont conduit le sous-préfet à demander à la Socapalm de cesser ses activités. C'est une première victoire pour la communauté et l'organisation des femmes d'Edéa, mais la lutte continuera jusqu'à ce que la SOCAPALM rende les terres aux communautés !
Articles de bulletin
22 août 2024
La province de Corrientes concentre la plus grande superficie de plantations forestières du pays. 80% de son bois est destiné aux scieries. D’immenses tas de sciure y sont régulièrement brûlés, ce qui n’est pas sans conséquences pour la vie et la santé des habitants de la zone. L’organisation locale Guardianes del Y’verá a mené une étude sur la santé de la communauté pour dénoncer le problème, exiger le déplacement de ces établissements et signaler les nombreux impacts du modèle forestier.
Les autres informations
22 août 2024
Récemment, l'Alliance informelle contre les plantations industrielles de palmiers à huile en Afrique occidentale et centrale a publié une nouvelle version résumée de la brochure « Promettre, diviser, intimider et contraindre : les tactiques utilisées par les sociétés d’huile de palme pour s’emparer des terres communautaires ».
Les autres informations
22 août 2024
Le 5 juillet 2024, trois familles de paysans ont été violemment expulsées à Paraje San Lorenzo 2, à Wanda, dans la province argentine de Misiones. L’expulsion a été réalisée par la police provinciale, en collaboration avec la multinationale Arauco. Pendant l’opération, ils ont détruit une ferme de dix hectares qui faisait vivre les familles depuis une dizaine d’années. Ils ont démoli et brûlé les maisons, les cultures, les poulaillers et les étables.
Publications
20 août 2024
Ce livret est une édition résumée de la brochure « Promettre, diviser, intimider, contraindre : 12 tactiques utilisées par les sociétés productrices d’huile de palme pour s'emparer des terres communautaires ». Dans cette édition, vous trouverez une tactique par page, accompagnée d'une illustration. L’objectif est de soutenir les communautés qui souhaitent renforcer leur résistance pour faire face aux sociétés et les empêcher d’implanter des plantations industrielles sur leurs terres.
Actions en cours
13 août 2024
Communique de presse. SOCAPALM, filiale de la Socfin, doit immédiatement cesser les opérations de replantation à Edea 1, au Cameroun.
Articles de bulletin
28 juin 2024
Une nouvelle série d’initiatives visant à planter des arbres pour compenser les émissions de carbone est actuellement proposée. Outre l'idée absurde – soutenue par les Nations Unies et divers gouvernements nationaux – selon laquelle les plantations d'arbres peuvent compenser les dommages (climatiques) causés par la combustion de carbone fossile, ces initiatives ont détruit les moyens de subsistance des populations et accaparé de vastes étendues de terres communautaires.
Articles de bulletin
28 juin 2024
Les initiatives de conservation des forêts et de plantation d'arbres visant à compenser les émissions de carbone sont deux des moyens préférés d’écoblanchiment des sociétés pour continuer à faire des affaires comme d'habitude. Ces initiatives présentent des caractéristiques qui les rendent très attrayantes pour les investisseurs, par exemple la facilité avec laquelle les arguments et les calculs des projets peuvent être manipulés. Il n'est donc pas surprenant que des scandales aient éclaté au grand jour, ce qui a eu une incidence sur les types de projets mis en œuvre.
Articles de bulletin
28 juin 2024
Combien y a-t-il de plantations d'arbres et quelle est leur taille ? Dans quelles régions et quels pays sont-elles situées ? Quelles sont les différences entre les divers « acteurs » qui sont directement impliqués dans la mise en œuvre des plantations d'arbres pour le marché du carbone ? Cet article présente des chiffres et des informations qui tentent de répondre à ces questions et à d'autres.
Articles de bulletin
27 juin 2024
Derrière chaque plantation d'arbres développée à des fins de compensation carbone, il y a des acteurs extérieurs qui cherchent à tirer profit d'un contrôle accru sur les terres. Bien qu'elles aient toutes la même approche coloniale, ces plantations peuvent varier considérablement : il peut s'agir de monocultures à grande échelle ou de programmes d'agriculture contractuelle avec des petits exploitants ; elles peuvent inclure des espèces exotiques ou des espèces indigènes et certaines d'entre elles peuvent même n'exister que sur le papier.