Plantations d’arbres à grande échelle

Les plantations industrielles d’arbres sont des monocultures à grande échelle, équiennes (arbres du même âge) et gérées de manière intensive, qui mobilisent de vastes étendues de terres fertiles sous le contrôle des sociétés de plantation. La gestion des plantations s’accompagne de l’utilisation d’énormes quantités d’eau ainsi que de pesticides qui sont toxiques pour les êtres humains, les végétaux et les animaux dans les plantations et les zones environnantes.

Articles de bulletin 13 décembre 2003
En 1998, l’écrivain Joe Broderick publia, à la suite d’une enquête menée sur l’entreprise Smurfit Cartón de Colombia, son livre « El imperio de cartón : impacto de una multinacional papelera en Colombia », où il décrivait de façon détaillée les graves impacts sociaux et environnementaux causés dans ce pays par les activités d’une filiale de la transnationale irlandaise Jefferson Smurfit.
Les autres informations 30 novembre 2003
Solo disponible en inglés - By Carbon Trade Watch, TNI/FASE This collaorative brieing gives an insight into the history of monoculture eucalyptus plantations inBrazil and their impacts on local people and the environment. It also explores the new finances made available by the World Bank that allows the expansion of these destructive plantations through the carbon market. Download full document here
Articles de bulletin 14 novembre 2003
Le projet Plantar du Fonds prototype du carbone (FPC) de la Banque mondiale a été sévèrement critiqué par des ONG et des mouvements de la société civile depuis qu’il est apparu comme la première plantation industrielle d’eucalyptus réclamant des crédits carbone en application du Mécanisme de développement propre du Protocole de Kyoto. Le projet Plantar couvre 23 100 hectares de plantations d’eucalyptus pour la production de charbon de bois destiné à la production de fonte brute.
Articles de bulletin 14 novembre 2003
Le Mécanisme de développement propre (MDP) du Protocole de Kyoto, issu de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique, risque d’être tout à fait inutile pour ce qui est de l’évolution du climat, mais il pourrait être une bonne affaire pour certains. En effet, il suppose que les compagnies qui investissent dans des projets qui arrêtent ou réduisent les émissions dans un pays du Sud recevront en retour des réductions d’émission certifiées (REC) que les pays industrialisés pourront faire valoir pour tenir les engagements figurant dans le Protocole de Kyoto.
Articles de bulletin 14 novembre 2003
La Banque asiatique de développement (BAsD) a de grands projets pour les plantations au Laos. Le Mouvement pour les forêts tropicales (World Rainforest Movement) a eu accès à un rapport filtré d’une mission récente de la BAsD au Laos, lequel décrit comment la banque espère attirer des compagnies internationales de la pâte et du papier pour qu’elles investissent dans ce pays.
Les autres informations 22 octobre 2003
Solo disponible en inglés - By Chris Lang, published in "Pulping the Mekong" In December 1993, the Asian Development Bank agreed a US$11.2 million loan for an "Industrial Tree Plantations Project" in Laos. Phase 1 of the project, which ran until 2003, aimed to plant 9,600 hectares with fast-growing tree plantations. Phase 2 of the project, "Tree Plantations for Livelihood Improvement" is currently under preparation and will go to the ADB's Board for a decision on funding in October 2003. Under phase 2 the ADB plans to plant a further 10,000 hectares.
Articles de bulletin 17 octobre 2003
Timberwatch, une coalition d’ONG environnementalistes et de particuliers, a renouvelé l’appel fait en 2002 au cours du Sommet mondial pour le développement durable, demandant au gouvernement sud-africain et à l’industrie du bois d’arrêter la plantation industrielle d’arbres dans des zones de végétation naturelle et, en particulier, dans les prairies.
Articles de bulletin 17 octobre 2003
La plantation d’espèces exotiques – en particulier le caoutchouc, l’acacia et l’eucalyptus – est l’un des principaux facteurs qui ont changé pour toujours la forêt de sal (Shorea robusta) de Modhupur, avec des conséquences graves pour les communautés ethniques – Garos et Koch – qui ont habité cette forêt depuis des siècles.
Articles de bulletin 17 octobre 2003
Le mouvement pour sauver le Kali (Kali Bachao Andolan) a pris une initiative spectaculaire contre la grave pollution du fleuve Kali provoquée par la West Coast Paper Mills (WCPM), qui y déverse des effluents non traités. Les habitants de la région ont énormément souffert de cette pollution, et ce depuis longtemps, du fait qu’ils ont souvent été menacés de perdre leurs postes de travail si la WCPM faisait l’objet de pressions pour l’obliger à prendre des responsabilités environnementales.
Articles de bulletin 17 octobre 2003
Pendant la deuxième quinzaine du mois de septembre de l’année en cours, l’ONG équatorienne Action écologique a organisé, à Quito, une rencontre nationale autour du thème « Les plantations ne sont pas des forêts ». Le 20 et le 21 septembre, environ quarante organisations représentant des mouvements autochtones, des paysans, des associations afro-équatoriennes, des ONG et des parlementaires de l’Equateur, ainsi que des représentants du Brésil, du Chili, et de l’Uruguay, ont analysé le problème des plantations et ont partagé leurs expériences à ce sujet.
Articles de bulletin 17 octobre 2003
Ainsi que tant d’autres pays du Sud, l’Uruguay a été entraîné (par la FAO, la Banque mondiale et l’Agence de coopération internationale du Japon, entre autres) dans la plantation d’arbres à grande échelle et leur promotion. Dès le départ, l’objectif a été clairement établi : produire suffisamment de matière première destinée à la production de cellulose. C’est pourquoi ce sont les plantations d’eucalyptus celles qui ont été particulièrement encouragées.
Articles de bulletin 17 octobre 2003
La lutte menée par ma famille et la persécution que nous avons subie est un exemple typique de ce qui se passe dans toutes les zones peuplées et pluvieuses de la campagne australienne. En 1984 nous avons déménagé dans le nord-ouest de la Tasmanie et choisi pour vivre une zone relativement isolée, qui était éloignée des exploitations agricoles utilisant des produits chimiques et où les étendues de forêt indigène étaient vastes et belles.