Socfin au pied du mur

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Several plantations owned by the agricultural multinational Socfin have been the subject of complaints from local communities in recent years. (Photo: @ Maja Hitij)
Diverses plantations appartenant à la multinationale agricole Socfin ont fait l’objet de plaintes de la population locale ces dernières années. (Foto: @ Maja Hitij)

Un récent rapport sur la multinationale Socfin – appartenant au groupe français Bolloré et à la famille luxembourgeoise d’Hubert Fabri – met en lumière les violences sexuelles, les expulsions des populations et la pollution subis par les communautés vivant à proximité de ses plantations d’hévéas et de palmiers à huile. Socfin est une entreprise agroalimentaire présente dans 10 pays du Sud et qui contrôle environ 380 000 hectares de terres où elle cultive des palmiers à huile et des hévéas à l’échelle industrielle. Le rapport révèle que les accusations d’abus sexuels et autres violations des droits humains à l’encontre des communautés, ainsi que la pollution engendrée par les plantations, ne sont pas des cas isolés, mais une démarche qui se répète systématiquement dans au moins 15 plantations situées dans différents pays. Le rapport, préparé par la Coalition pour des multinationales responsables, est disponible en français ici : Exploitation sexuelle, expulsions et pollution autour des plantations de Socfin