Articles de bulletin

Entretien avec Roberto Liebgott, coordinateur du Conseil régional des missionnaires indigènes (CIMI) du Brésil. WRM : La façon dont la législation du Brésil reconnaît les droits autochtones a constitué un exemple pour les autres pays du monde et a inspiré les peuples autochtones et leurs luttes dans d’autres pays. Quelles sont les caractéristiques les plus importantes de cette législation ?
En Afrique occidentale et centrale, les nombreuses façons, souvent radicalement différentes dans le temps et dans l'espace, dont les populations entretiennent une relation avec les terres et les gèrent, traduisent les nombreuses formes de régime coutumier qui interagissent et se recoupent, entre elles et avec le droit écrit. Cet article met en avant les réflexions de quatre militants d'Afrique occidentale et centrale.
Les enclosures ont été, à juste titre, qualifiées de révolution des riches contre les pauvres. (1) Les biens communs ne représentent pas seulement une « troisième voie » au-delà des échecs de l'État et du marché ; ils sont un moyen pour revendiquer la propriété des conditions nécessaires à la vie et à sa reproduction. (2) (Biens) communs et communalisation
Peut-on vraiment briser le paradigme occidental-colonial dominant, lequel considère la nature comme un ensemble de ressources à exploiter, à dominer et à contrôler, à l’aide d’un outil produit par un système juridique ou de justice dont les fondements sont intimement liés à ce même paradigme ?*
Les grandes plantations en monoculture « dérobent aux femmes tout ce qu'elles ont en s'emparant des terres agricoles et des forêts dont dépendent les femmes pour leurs moyens de subsistance et nourrir leurs familles ». Ces termes sont utilisés dans la déclaration finale d'un atelier organisé à Port Loko, au Sierra Leone, en août 2017, qui a réuni des femmes des régions Nord, Sud et Est du Sierra Leone. (1)