Un article du Bulletin du WRM du mois de juin révélait le rôle d’Unilever dans les dangers qui menacent la forêt des Marais Tanoé, l’un des derniers blocs forestiers qui restent en Côte d’Ivoire. Suite aux protestations internationales, Unilever « promet » maintenant de faire une Évaluation d’impact environnemental, mais sans garantir que la forêt sera protégée. En revanche, l’entreprise a annoncé le projet qu’elle a depuis longtemps de vendre les actions qu’elle possède dans Palm-CI, titulaire de la concession de Tanoé, tout en restant une des principales clientes de cette société.
Les autres informations
Le 17 juin 2008, la Justice fédérale de la ville d’Eunápolis, État de Bahia, a publié dans le Journal de la Justice fédérale de Bahia (nº 42, p. 60) la décision concernant une action civile publique intentée par le Ministère public fédéral en 1993 contre Veracel Celulose (dénommée à l’époque Veracruz Florestal) et contre deux organismes environnementaux, l’un étatique (le CRA, Centre de ressources environnementales) et l’autre fédéral (l’IBAMA, Institut brésilien de l’environnement).
L’occupation des territoires traditionnels des Mapuche par des plantations industrielles d’eucalyptus et de pins appartenant à de grandes entreprises forestières telles que CMPC et Forestal Bosques Arauco (Holding COPEC) bénéficie de l’appui de l’appareil d’État. La répression, la torture, la mort et la criminalisation de la résistance mapuche sont le cadre du « modèle forestier ».
Le conflit mapuche est comme une lèpre dont souffre la société chilienne : on le cache, on le stigmatise, on le nie.
Depuis le début de l’actuelle décennie, l’expansion des plantations de palmier à huile en Colombie a coïncidé, du point de vue géographique, avec l’accroissement de la présence des paramilitaires, à tel point que quelques-unes des nouvelles plantations en cours de développement ont été financées en tant que projets de production à l’intention des membres démobilisés de l’organisation paramilitaire Autodefensas Unidas de Colombia (AUC) qui avaient auparavant fait des incursions dans ces mêmes zones.
En Europe et aux États-Unis, l’huile de palme est présentée comme un agrocarburant susceptible d’éviter l’augmentation des émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Bien entendu, c’est le modèle à grande échelle qui y est appliqué, et non l’option à petite échelle et diversifiée. En fait, ce n’est qu’un moyen de retarder le changement impératif des modes de production, de consommation et de commerce à forte intensité énergétique.
El papel es un material maravilloso, que a lo largo de siglos ha servido para el intercambio fecundo de ideas entre seres humanos. Para nosotras y nosotros, que lo utilizamos como vehículo esencial para compartir lo que pensamos, imaginamos, soñamos, sabemos o creemos saber, el papel resulta una herramienta maravillosa que queremos poder seguir utilizando … pero no a expensas de la gente y del medio ambiente.
L’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) de Gates et Rockefeller a atterri en Afrique en annonçant qu’elle aidera les petits agriculteurs à entrer dans le marché. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Derrière les projets de financement milliardaires se trouve la promotion de la biotechnologie dans l’agriculture. L’agriculture africaine deviendra plus dépendante des produits chimiques, de la monoculture de semences hybrides et des produits agricoles génétiquement modifiés.
En 1989, le WRM et Sahabat Alam Malaysia (les Amis de la Terre Malaisie) ont publié le livre « The Battle for Sarawak’s Forests » (la bataille pour les forêts du Sarawak) où étaient documentés non seulement la destruction des forêts et des moyens de vie de leurs habitants mais aussi le processus de résistance qui avait lieu au Sarawak depuis 1987 et qui comprenait d’importants barrages établis sur les routes par les communautés locales pour empêcher l’entrée des camions débardeurs dans leurs territoires.
L’expansion des grandes plantations – qu’il s’agisse de produits agricoles ou d’arbres – pour la production d’agrocarburants liquides comme le bioéthanol et le biodiesel est en train d’augmenter dans beaucoup de pays du Sud et d’avoir des effets nuisibles sur les gens et l’environnement.
La population de la Tasmanie a entendu parler au début du mois d’un accord qui avait été conclu quatre mois plus tôt entre le gouvernement et l’entreprise forestière Gunns. Cet accord, dénommé ‘Accord de risque souverain’ et valable pendant 20 ans, stipule que les contribuables devront payer à Gunns 15 millions de dollars si, pour une raison quelconque, l’approvisionnement en bois est compromis. [1]
Les biocarburants – le biodiesel extrait des plantes pour remplacer les coûteux combustibles fossiles– soulèvent des controverses depuis que les plantations pour les produire envahissent des terres utilisées surtout par les communautés locales, en particulier pour la production de vivres.
En Birmanie, la junte militaire au gouvernement s’est embarquée dans l’expansion massive des plantations pour la production de biocarburants, en confisquant des terres par la force et en recourant aux arrestations, aux amendes et aux coups appliqués aux agriculteurs.
En novembre 2007, plusieurs délégués du Mouvement mondial pour les forêts tropicales sont allés voir les activités menées par Forêts de Komatiland aux Brooklands, dans la province sud-africaine de Mpumalanga.
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