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Entre les années 2001 et 2005, on pouvait acheter aux États-Unis des panneaux de contreplaqué fabriqués par Pizano S.A., l’une des plus grandes entreprises forestières de la Colombie. Ces panneaux étaient faits en partie avec du bois de plantations certifiées par le FSC (Forest Stewardship Council) ; le reste du bois provenait des forêts naturelles du Nord-Est de la Colombie, où la guérilla, les paramilitaires et l’armée se battaient pour le contrôle du territoire et de ses ressources naturelles. Ces panneaux de contreplaqué étaient ensanglantés.
Pour essayer de décourager l’utilisation de sacs en plastique, le gouvernement du Kenya a appliqué, il y a quelques mois, un impôt de 120 % sur les plastiques. Bien que cet impôt puisse paraître favorable à l’environnement, il pourrait avoir sur ce dernier des effets très graves. Parmi les bénéficiaires de la décision figure l’entreprise semi-étatique Pan African Paper Mills.
Depuis des années, le WRM fait connaître les répercussions sociales et environnementales de la monoculture d’arbres, mais nous n’avions pas d’informations sur le premier maillon de la chaîne : les pépinières où sont produits les millions de semis destinés à la plantation. À présent, une enquête vient d’être terminée concernant les conditions de travail et l’usage de produits agrochimiques toxiques dans les pépinières des deux principales entreprises forestières certifiées en Uruguay par le Forest Stewardship Council – FSC : Eufores (Ence – Espagne) et FOSA (Metsa Botnia – Finlande). (1)
Fin juillet, des incendies de forêt ont ravagé une partie du Swaziland et de l’Est de l’Afrique du Sud, faisant une vingtaine de victimes, tuant des milliers de têtes de bétail et d’animaux sauvages, réduisant des foyers en cendres et détruisant des champs et des plantations. Dans les deux pays, les pompiers et le personnel de secours ont été débordés. C’était une véritable catastrophe.
Documento de posición del Sur Global sobre Soberanía Alimentaria, Soberanía Energética y la transición hacia una sociedad post-petróleo Quito, Setiembre 2007
Nota que da cuenta de la indudable existencia de grúpos indígenas nómadas en aislamiento voluntario en la Amazonía sur oriental del Perú - Intendencia de Áreas Naturales Protegidas, Lima, setiembre 2007 Descargar como pdf
Les études consacrées à la sécurité et la santé des travailleurs dans les plantations forestières sont rares dans le monde entier ; en général, ce secteur reste englobé dans celui, plus large, de la foresterie industrielle, qui comprend également les activités de coupe ou d’exploitation de bois dans les forêts.
En Uruguay, nous sommes entrés dans le XXIe siècle au milieu d’une transformation du paysage qui s’étend en tous sens. Les plantations d’eucalyptus et de pins semblent envahir des terres de toutes sortes. Cette transformation du paysage a des effets directs sur divers aspects sociaux.
Depuis le milieu des années 1980, il existe une tendance mondiale à sous-traiter les activités à forte intensité de main-d’œuvre dans les plantations d’arbres. En Afrique du Sud, l’industrie du bois a reconnu ouvertement que si les emplois permanents étaient remplacés par des contrats de sous-traitance c’était surtout dans le but de baisser les coûts.
Un article de Jennifer Mourin, directrice exécutive adjointe du bureau régional du Réseau d’action contre les pesticides pour l’Asie et le Pacifique (PAN AP), parle d’une situation qui est loin d’être exceptionnelle dans le secteur malais du palmier à huile : « Rajam travaillait comme pulvérisatrice de pesticide dans une propriété où elle gagnait 18 RM par jour. Le principal pesticide qu’elle appliquait était le paraquat [un herbicide]. On ne lui avait fourni aucun équipement protecteur, bottes, masque, gants, lunettes ou tablier.
Solo disponible en inglés - We the undersigned wish to register our concern over the certification of tree plantations by the FSC, which has granted a green label to monoculture plantations that have proven to be socially and environmentally destructive. We are aware that the FSC is carrying out a review of its plantation certification policy, and it is our hope that the result of this process will be an end to the certification of these types of plantations by the FSC in the future.