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La última Conferencia de las Partes (COP8) de la Convención sobre Diversidad Biológica (CBD) adoptó una importante Decisión en relación con los árboles genéticamente modificados e invitó a todos “a ofrecer opiniones e información pertinente a la Secretaría para su inclusión en la evaluación”.
Dans notre numéro précédent (bulletin nº 110 du WRM) nous avons publié une section sur « le pire en matière de certification de plantations », où figurait le cas du Système de certification forestière paneuropéen (PEFC), un programme pour la reconnaissance des systèmes de certification nationaux.
J’ai eu récemment l’occasion de me rendre en Inde, dans la province de Bengale occidental, et de visiter les « villages forestiers » de Dhoteria, Bagora et Mayung, situés dans les districts de Darjeeling, Kurseong et Kalimpong.
United Fiber Systems prévoit d’ouvrir cette année une nouvelle usine de particules de bois, d’une capacité de 700 000 tonnes, sur l’île de Pulau Laut. Cette usine est le premier pas de l’expansion de l’industrie de la pâte proposée par l’UFS pour le Kalimantan. Le bois en particules sera exporté en Chine pour alimenter les usines de pâte et de papier.
La conférence sur les plantations forestières de l’Union internationale des instituts de recherches forestières (IUFRO), intitulée « Aménagement forestier durable avec des plantations à croissance rapide », qui eut lieu du 10 au 13 octobre 2006, rencontra une forte opposition de la part de plusieurs organisations écologistes et pour la justice environnementale.
Le système de certification SFI (Sustainable Forestry Initiative), lancé en 1995 par l’American Forest & Paper Association (AF&PA), l’association la plus puissante du monde en matière de commerce de bois, concerne une étendue de 40 485 830 ha dans les États-Unis et le Canada. En essence, il s’agit d’un système créé par l’industrie forestière pour l’industrie forestière.
Depuis quelques mois, en Uruguay comme dans le Sud du Brésil, des déclarations de fonctionnaires de l’entreprise suédo-finnoise Stora Enso et d’autorités gouvernementales des deux pays circulent avec insistance, vantant les bénéfices que l’installation des usines de pâte de l’entreprise en question apportera aux habitants de la région.
L’établissement de monocultures d’arbres de croissance rapide pour obtenir du « fast wood » s’est accéléré au Cambodge, par suite de la transition dans laquelle le pays s’est engagé au début des années 1990 pour s’orienter vers une économie axée sur le marché. Les plantations proposées et établies en application du modèle des « concessions économiques » sont des monocultures d’acacia, de pin et d’eucalyptus. La plupart de ces concessions économiques violent la législation cambodgienne et rien ne semble prouver qu’elles aient apporté à l’État les avantages et les bénéfices escomptés.
Le rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur la biotechnologie appliquée à la foresterie (“Preliminary Review of Biotechnology in Forestry Including Genetic Modification”, ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/008/ae574e/ae574e00.pdf), publié en décembre 2004, présentait la situation de la biotechnologie forestière en général, et celle de la modification génétique des arbres en particulier. Le rapport mentionne l’existence de 225 essais sur le terrain d’arbres GM dans 16 pays.
Quel que soit le pays du Sud où l’on projette d’établir des plantations d’arbres, le gouvernement correspondant offre aux investisseurs toute une série d’encouragements. En Indonésie, le gouvernement a déboursé des milliards de dollars pour développer les plantations. Les secteurs de la plantation et de la pâte ont reçu eux aussi une aide généreuse. La Banque mondiale et la Banque asiatique de développement ont financé des recherches à ce sujet dans les années 1980. Plusieurs agences de crédit à l’exportation ont contribué à financer la construction d’usines de pâte.