Conservationnisme
Le modèle conservationniste des « parcs sans habitants » trouve son origine au XIXe aux États-Unis. Il s’est diffusé dans le monde entier et a donné naissance à une « industrie de la conservation » élitiste, dominée par de grandes ONG de conservation. Ce modèle est devenu une autre menace majeure pour la survie physique et culturelle des communautés dépendant de la forêt, leurs connaissances et leurs pratiques de conservation traditionnelles.
Pour beaucoup, la crise environnementale, climatique et sociale est une réalité depuis longtemps. Pourtant, plutôt que de reconnaître leur contribution à cette crise, les entreprises et leurs alliés utilisent la pandémie pour accroître les pressions exercées visant à élargir les aires protégées.
Le projet du secteur de la conservation de doubler la taille des aires protégées (AP) est censé être la solution à la perte de biodiversité, au changement climatique et maintenant même au COVID-19 ! Mais les aires protégées ne résolvent aucun de ces problèmes.
Quand la région de Chure a été déclarée Zone protégée, les droits de milliers de groupes forestiers communautaires ont été fragilisés. Ils continuent de résister malgré les violences généralisées et le projet accepté par le Fonds vert pour le climat.
Les autochtones Batwa, excédés par l’extrême pauvreté à la suite de leur expulsion afin d'établir le Parc National de Kahuzi Biega, a décidé de retourner dans leurs forêts ancestrales.
En 2004, des ONG de conservation et le ministère des forêts ont lancé un modèle appelé Concessions pour la restauration des écosystèmes. Cet article examine de plus près ce modèle dans le contexte des menaces nouvelles et anciennes pour les forêts. (Disponible en indonésien).
Une des tactiques utilisées par le groupe papetier pour continuer d’étendre ses plantations d’eucalyptus au Brésil consiste à se présenter comme une entreprise qui pratique la « conservation » et la « restauration ».
Les autochtones Ngäbe-Buglé ont dû endurer la répression brutale pour contrer les assauts contre leur territoire : l’exploitation minière et les projets hydroélectriques dans leur comarca. Mais ils ont subi une autre attaque de la part d’ONG de conservation.
Cet éditorial vise à lancer une alerte à propos des stratégies incontestées des entreprises qui dominent les processus internationaux liés aux forêts, alors qu’ils semblent entrer dans de nouvelles phases. Les décisions prises ont des impacts réels sur les communautés forestières.
Cet article attire l’attention sur certains concepts qui sont généralement présentés sous un jour positif pour les forêts, mais qui servent en réalité des intérêts économiques qui nuisent aussi bien aux forêts qu’aux communautés qui y habitent.
L’argent collecté par le gouvernement indien auprès des entreprises qui détruisent les forêts, telles que les sociétés minières est utilisé pour harceler, persécuter et expulser des personnes vivant dans les soi-disant zones protégées.
Le gouvernement affirme que l’agriculture à petite échelle cause la déforestation. Mais cette position ignore les politiquesqui encouragent les changements dans l’utilisation de la terre et les marchés destructifs ainsi que l’exclusion des peuples autochtones avec la création des réserves.