Spoliation foncière légale
Dans la plupart des pays qui possèdent des forêts tropicales, les gouvernements maintiennent l’héritage colonial qui déclarait l’État propriétaire des terres forestières. Cela a permis aux gouvernements d’accorder légalement des terres à des investisseurs privés, souvent en violation des droits de propriété coutumiers des communautés. En conséquence, les activités des entreprises qui détruisent les forêts continuent de s’étendre.
Le Collectif des communautés de la province de Nyanga, au Gabon, a publié la Déclaration de Bana/Mayumba dans laquelle il demande la suspension du GRANDE MAYUMBA, un mégaprojetprésente comme une « Solution Fondée sur la Nature »
Le WRM s'est entretenu avec de proches alliés du Brésil, du Gabon, de l'Inde, du Mexique et du Mozambique, pour les entendre et connaître leur compréhension du développement.
Il y a plus de 100 ans, des terres ont été volées à des communautés de la République démocratique du Congo pour la production industrielle d’huile de palme. Depuis 2009, ces terres sont sous le contrôle de la société FERONIA.
Les autochtones Batwa, excédés par l’extrême pauvreté à la suite de leur expulsion afin d'établir le Parc National de Kahuzi Biega, a décidé de retourner dans leurs forêts ancestrales.
Quelles sont les expériences des communautés riveraines de lieux où opèrent les entreprises qui s’engagent à des pratiques de « déforestation zéro » ?
La société singapourienne OLAM a obtenu un accès à 500 000 hectares de terres au Gabon pour la mise en place de grandes plantations de palmiers à huile, un pays couvert de forêts à 85 %. Comment OLAM peut-il donc prétendre respecter un engagement de « zéro déforestation » ?
La brochure « Promettre, diviser, intimider, contraindre : 12 tactiques utilisées par les sociétés productrices d’huile de palme pour s'emparer des terres communautaires » entend soutenir les communautés qui souhaitent renforcer leur résistance et mieux se préparer pour faire face aux sociétés et les empêcher d’implanter des plantations sur leurs terres.
Neuf communautés de la République démocratique du Congo ont accompli un geste historique cette semaine en déposant une plainte auprès du mécanisme de plaintes de la banque de développement allemande.
Solidarité avec la Journée internationale des luttes paysannes, une journée pour se souvenir, renforcer ces luttes et se mobiliser contre la persécution et la violence que les paysannes et paysans subissent quotidiennement partout sur la planète.