COP : 30 années de désillusion

Image
Munduruku Indigenous people in front of the Blue Zone, the restricted area of COP30, in Belém. (Photo: Lucas Trevisan / TV Liberal)
Des personnes autochtones Munduruku devant la Blue Zone, la zone restreinte de la COP30, à Belém. (Photo : Lucas Trevisan / TV Liberal)

L’article COP : 30 années de désillusion (COP: 30 Years of Disillusionment) occupe une place particulière parmi les milliers de pages écrites au sujet de la Conférence sur les changements climatiques des Nations Unies. Il met en lumière un danger plus profond : celui d’un appareil onusien qui empêche les mouvements sociaux d'imaginer et de mener la lutte pour une transformation véritablement systémique. « Notre tâche n'est pas de réformer la COP. Notre tâche consiste à la dépasser, à construire quelque chose qu’elle ne peut contenir. À affecter nos ressources aux luttes de terrain plutôt qu’aux salles de conférence. À ne plus accorder notre confiance aux promesses des politiciens, mais au pouvoir du peuple ». Les auteurs montrent pourquoi le spectacle annuel de la COP « constitue un mécanisme de confinement qui canalise l'énergie brute de l'indignation vers des rituels bureaucratiques gérés par les gouvernements et les sociétés les plus responsables de la crise ». En citant plusieurs exemples de sociétés sponsors, ils soulignent que la COP « offre le spectacle de l'inclusion tout en excluant toute possibilité de véritable changement ». « Où en serions-nous aujourd'hui si ces trente dernières années avaient été consacrées à préserver la vie plutôt qu'à gérer sa destruction ? » Découvrez l’article en anglais ici : COP: 30 Years of Disillusionment