Articles de bulletin

La coupe illégale sévit au Vietnam. Les journaux vietnamiens rapportent souvent de nouveaux scandales à ce sujet, et il suffit d'une poignée d'exemples de l'année dernière pour le prouver. En janvier, le Journal de l'Armée du Peuple a publié un article sur l'arrestation du « commerçant en bois bien connu » Nguyen Van Hung. En juin, le Labour Newspaper a informé que les gardes du chemin de fer avaient arrêté un train qui transportait du bois illicitement récolté. En novembre, l'affaire de coupe illégale la plus grande des plateaux centraux est arrivée à sa fin.
Dans la province de Misiones, située dans le Nord-Est de l'Argentine, les autorités de l'ancien village Mbya Guarani (voir bulletin nº 87 du WRM) sont allés au tribunal pour accuser de génocide le gouverneur de la province, Carlos Rovira.
Le premier producteur mondial de pâte d'eucalyptus blanchie projette de s'agrandir encore plus. L'année dernière, Aracruz Celulose a produit 2,5 millions de tonnes de pâte. L'entreprise examine maintenant cinq endroits possibles pour la construction d'une nouvelle usine, d'une capacité de production d'un million de tonnes par an. Au cours des deux prochaines années, Aracruz dépensera 600 millions de dollars à l'actualisation de ses usines de pâte actuelles et à l'élargissement de la surface de ses plantations, qui couvrent 305 600 hectares.
Le 13 décembre 2004 le Congrès paraguayen a approuvé la Loi nº 2524 « interdisant dans la Région orientale les activités de transformation et de réaffectation des surfaces à couvert boisé ». Cette loi, plus tard appelée Loi de Déforestation Zéro, mentionne que son objectif principal est de « veiller à la protection, la récupération et l'amélioration de la forêt indigène de la Région orientale ».
Dans les départements où l'industrie minière est dominante le taux de pauvreté est le plus élevé du pays. Tel est le cas de Cajamarca, où se trouve Minera Yanacocha, dont 51,35 % des actions appartiennent à la transnationale nord-américaine Newmont Mining Corporation, 43,65 % au groupe national Benavides et 5 % à la Société financière internationale de la Banque mondiale.
Le Forum social mondial n'est pas un espace pour rêver, mais pour échanger des idées sur la manière de faire réalité une aspiration commune. Le message est clair : un autre monde EST possible. Quel monde ? Un monde où la justice sociale prévaudra, où la paix existera vraiment, où la nature sera respectée, où chacun sera l'égal de l'autre.
A number of participants at the World Social Forum 2004 met in Mumbai and believing that forest issues are in essence social and political and that forest communities are increasingly affected by globalization --and new forms of trade and economic liberalization that comes in its way-- agreed on the need to create a global movement to ensure forest conservation and peoples' rights over forests. The principles on which the movement would be based were agreed upon and circulated by the groups as the Mumbai Forest Initiative - Statement of Principles.
Dans un monde de plus en plus fragmenté et spécialisé, il est fréquent que les réponses sociales et la résistance soient elles aussi forcément fragmentées et spécialisées. De nombreuses organisations sociales s'occupent d'un thème en particulier, s'éloignant souvent de l'ensemble de la question.
Le Groupe de Durban est une coalition d'ONG, de militants sociaux et environnementaux, de communautés, d'universitaires, de scientifiques et d'économistes du monde entier qui appellent à la création d'un mouvement mondial de base contre le changement climatique. Ce groupe dénonce l'actuelle approche erronée des négociations internationales et affirme qu'elle doit être contrée par la participation active d'un mouvement mondial des peuples du Nord et du Sud destiné à rendre à ceux-ci le contrôle du climat.
La foresterie scientifique qui eut son origine en Allemagne, vers la fin du dix-huitième siècle, est un exemple clair de la manière dont les forêts furent sorties des économies rurales locales et aménagées pour répondre aux besoins d'une économie étatique en voie d'industrialisation.
RECOMA (Red Latinoamericana contra los Monocultivos de Arboles) est un réseau décentralisé d'organisations de tous les pays d'Amérique latine. Son principal objectif est de coordonner les activités de résistance à l'expansion dans la région des grandes monocultures d'arbres, qu'elles soient destinées à la production de bois et de pâte, à la production d'huile de palmiste ou à jouer le rôle de « puits de carbone ».
Des milliers de personnes du monde entier s'apprêtent à voyager ce moi-ci vers Porto Alegre, Brésil, pour participer au Cinquième Forum social mondial (FSM). Si beaucoup d'entre eux ont des programmes spécifiques, ils partagent tous un objectif commun : travailler ensemble pour construire un autre monde possible.