Articles de bulletin

Ce bulletin vise à une réflexion critique sur ce que ces concepts signifient réellement pour les communautés vivant dans et avec les forêts.
Cet article attire l’attention sur certains concepts qui sont généralement présentés sous un jour positif pour les forêts, mais qui servent en réalité des intérêts économiques qui nuisent aussi bien aux forêts qu’aux communautés qui y habitent.
Alors que dans les médias, on pouvait facilement observer la fumée des incendies forestiers au Brésil, il était bien plus difficile de voir ce qui se trouvait derrière le rideau de fumée du gouvernement brésilien : actions qui mèneront la jungle à une mort rapide.
La société Portucel considère que ses milliers d’hectares de plantations au Mozambique sont « durables » malgré les graves problèmes et conflits avec et entre les populations locales.
Un point de vue féministe sur les communs révèle que l’accumulation s’oppose aux principes de base du partage et de la durabilité : bénéficier de l’abondance de la nature se fait en s’assurant que les besoins définissent l’étendue de l’extraction.
Le contrôle des ressources génétiques (organismes vivants non humains que les humains peuvent utiliser) par le biais des droits de propriété a provoqué un pillage massif des connaissances des peuples des forêts.
La compréhension du climat par la climatologie est extrêmement biaisée et excluante, et n’est qu’un point de vue particulier parmi de nombreux autres.
Lors des négociations sur le climat de l’ONU en décembre dernier, le discours et la propagande de l’ONU et du secteur de la conservation sur REDD+ ont changé au profit d’une nouvelle mode dans la conservation des forêts : les solutions fondées sur la nature.
Ce bulletin met en évidence les menaces liées à ce qu’on appelle la « transition énergétique » et expose son secret honteux : l’expansion exponentielle des industries extractives dans les pays du Sud, conséquence de la demande massive en énergie « verte ».
Un oxymore désigne « une déclaration qui semble exprimer deux choses contradictoires ». La Banque mondiale a l’habitude d’utiliser des oxymores.
La société Base Resources a été autorisée à détruire la forêt de Mikea à condition de créer une zone pour le projet de compensation de la biodiversité, ce qui, à son tour, impose aux communautés des restrictions cruciales dans l’accès à leurs forêts.
La croissance de l’extraction de minerais et de la production minéro-métallurgique, combinée à la multiplication consécutive des bassins de rejets toxiques, s’est produite dans les mêmes proportions que les vidages et les ruptures de barrages de résidus.