Dans des circonstances tragiques comme celles que subit le peuple haïtien il devient très difficile de penser à autre chose ou d’en parler. Mais la pensée (qui doit précéder la parole) brille par son absence dans les informations que nous recevons quotidiennement à propos de la crise dans ce pays.
Le monde entier est bombardé de « nouvelles » rapportées par une armée de journalistes qui rivalisent les uns avec les autres, chacun essayant de diffuser « le meilleur » article, vidéo ou enregistrement d’horreur sur les souffrances d’une foule de personnes.
Articles de bulletin
Chittagong Hill Tracts (CHT) est une des dernières régions boisées du Bangladesh. Située dans le Sud-Est du pays, sur la frontière avec la Birmanie, cette région est le domaine ancestral d’une dizaine de communautés autochtones que l’on appelle les peuples jumma (de « jum », culture itinérante). Ces peuples ont des identités ethniques, linguistiques et religieuses tout à fait différentes de celles de la majorité bengali musulmane. Pendant la domination britannique, la région était autonome, presque entièrement interdite aux gens de l’extérieur et habitée par des autochtones.
L’accord de Copenhague (qu’un groupe de pays a imposé à tous les autres lors du sommet sur le changement climatique) a été défini par Praful Bidwai, du Transnational Institute, comme « une parodie de ce dont le monde a besoin pour éviter le changement climatique ».
Les Penan ont vécu dans la forêt tropicale du Sarawak depuis des temps immémoriaux. Ils y ont pratiqué la chasse et la cueillette d’aliments et se sont nourris de sagou, une fécule que l’on extrait de la moelle des palmiers sagoutiers, jusqu’aux années 1950 où ils ont décidé de s’installer dans les villages qu’ils habitent aujourd’hui. [1]
Les Naso, que l’on appelle aussi Teribe ou Tjër-Di, vivent dans le Nord-Est du Panama, dans la province de Bocas del Toro, sur un territoire de 1 300 km2 qui comprend la plupart du bassin des fleuves Teribe et San San.
Ce peuple autochtone, qui occupait déjà ces terres lorsque les premiers conquistadors sont arrivés dans la région, et qui s’est toujours défendu contre les colonisateurs, continue de pratiquer l’agriculture et la pêche de subsistance en étroite union avec la nature qui l’entoure et lui donne des aliments, de l’abri, la santé, des occupations et des loisirs.
La forêt n’est pas à vendre ! La forêt est à défendre ! Telle est la clameur qu’on entend dans le district de Barranquita, province de Lamas, région de San Martín. Les habitants des hameaux du bassin du fleuve Caynarachi, dans l’Amazonie péruvienne, ont toujours été les véritables gardiens de la forêt ; ils ont préservé dans leurs propres parcelles son immense richesse hydrique, floristique et faunique. Or, le droit de propriété qu’ils ont acquis sur la terre qu’ils travaillent a été violé.
Ce qu’on dénomme élégamment « changement climatique » est en fait une des violations des droits humains les plus flagrantes de l’histoire, un crime contre l’ensemble de l’humanité.
Cuando se habla de violación de los derechos humanos, no es posible dejar de hablar de Colombia. Cuando se habla de la brutal expansión de las plantaciones de palma aceitera en territorios comunitarios, no es posible dejar de hablar de Colombia. Allí, ambos temas van de la mano.
La petrolera italiana Eni es una de las diez empresas energéticas más grandes del mundo y ahora la mayor de África. La empresa también está calificada actualmente como la compañía de petróleo y gas más “sostenible” del mundo.
Mientras en el planeta ya se hacen sentir los efectos del cambio climático, grupos de la sociedad civil advierten que lo que está en la raíz del problema es el actual sistema de producción, comercialización y consumo.
Antes de que llegaran las plantaciones, los aldeanos de Teluk Kabung, en la provincia Riau de Sumatra, cultivaban coco. Hace algunos años, miles de hectáreas del bosque que rodeaba la aldea fueron cortadas y reemplazadas por monocultivos de acacia, para abastecer las operaciones en gran escala de la empresa de celulosa y papel Asia Pulp and Paper. “Apenas cortaron los árboles del bosque, las plagas avanzaron y se comieron nuestros árboles de coco”, contó un aldeano a Mitra Taj, periodista radial de Living on Earth.
El complejo Mau – el bosque más grande de Kenia – ha sido el hogar ancestral de la comunidad Ogiek. A pesar de ser extremadamente importante como zona de captación de agua, como regulador del microclima y por su diversidad biológica, el bosque Mau ha sido despejado regularmente para establecer asentamientos y emprendimientos agrícolas privados con apoyo de políticas oficiales. La destrucción del bosque ha socavado los derechos de los Ogiek a la subsistencia, a la cultura, e incluso a tener un futuro.
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