Articles de bulletin

Les Vangujjars, une tribu nomade bien définie qui possède un très riche patrimoine culturel, vivent disséminés dans les forêts des montagnes de l’Uttrakhand, en Inde, depuis trois siècles. Ils maintiennent leur style de vie nomade et voyagent avec leurs buffles entre les hauts sommets de l’Himalaya en été et les zones basses en hiver. Ils ont toujours été les mal-aimés des gouvernements successifs de l’Uttar Pradesh ou l’Uttrakhand mais, à partir d’octobre 2008, les attaques contre eux sont devenues plus évidentes et intenses.
L’entreprise minière italo-argentine TERNIUM prévoit d’affecter à l’extraction de minerai de fer près de 2 000 hectares de forêt tropicale dans la municipalité de Coahuayana de l’État de Michoacán, dans le Sud-Ouest du Mexique. Entre autres choses, cette activité priverait d’eau toute la municipalité, où habitent quinze mille personnes.
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Il y a deux ans, les flemmes ont dévoré 5,3 millions d’hectares en Indonésie, en ce qui a été la pire saison d’incendies depuis 1997-98. La fumée a couvert de vastes étendues du Sud-Est de l’Asie, dissimulant d’autres incendies de forêts et de
En dépit de toutes les évidences scientifiques des conséquences négatives que comportent les plantations industrielles d’arbres en régime de monoculture, la Convention sur le changement climatique continue de les promouvoir, sous prétexte qu’elles peuvent atténuer les effets du changement climatique en agissant comme des ‘puits de carbone’.
Le modèle de développement économique soutenu par les centres de pouvoir a déjà clairement démontré qu’il mène au désastre social et environnemental, tant au niveau local que sur le plan global. Le changement climatique en est l’exemple le plus clair en ce qui a trait à l’environnement, alors que la pénurie d’aliments toujours croissante et dont des millions de personnes souffrent le démontre au niveau social.
La Vía Campesina est un mouvement international et interculturel qui coordonne des organisations nationales et régionales de petits agriculteurs, d’habitants de la campagne, de paysans sans terre, de travailleurs agricoles, de peuples autochtones, de pêcheurs, d’immigrants et d’artisans.
Une usine de pâte perturbe profondément la microrégion où elle s’installe et provoque une série de problèmes qui touchent surtout les populations traditionnelles.
Soixante-trois ans sont passés depuis que Seokarno-Hatta proclama l’indépendance de la République d’Indonésie, le 17 août 1945. Au mois d’août, et le 17 en particulier, les Indonésiens de tout l’archipel fêtent l’anniversaire de leur nation.
Les entreprises de plantation de palmiers à huile sont en train de faire une fortune en Malaisie, surtout depuis l’essor des agrocarburants. Pourtant, ceux qui se donnent à fond pour que les plantations soient rentables n’en reçoivent rien (cf. Bulletin nº 134 du WRM), et les travailleurs migrants indonésiens semblent être les plus mal lotis.
On dirait une gifle. L’agro-industrie du palmier à huile a choisi précisément le 16 octobre, Journée mondiale de la souveraineté alimentaire, et le pays d’Amérique latine le plus affecté par le palmier à huile – la Colombie – pour célébrer la première réunion latino-américaine de la « Table ronde du palmier à huile durable » (RSPO).
Les arguments en faveur de la certification expliquent en général que, lorsqu’une entreprise souhaite vendre quelque chose en disant que cela a été produit de façon durable, elle doit disposer d’un moyen de le prouver. Un consommateur qui veut acheter des produits respectueux de la société et de l’environnement a besoin d’une étiquette qui lui dise qu’il peut se fier à ces produits. Quand le problème est ainsi présenté, la certification semble être la réponse évidente.