Articles de bulletin

Pour les capitalistes, les régimes fonciers coutumiers et collectifs sont des obstacles à la création de richesses et à l'accumulation de profits. De fortes pressions ont été exercées pour formaliser les droits de propriété foncière privée. Cette pression doit cesser maintenant !
De nombreuses tactiques et stratégies sont employées pour imposer le contrôle de la terre et les activités d'extraction dans les forêts. La plupart de ces tactiques et stratégies sont des actes criminels.
La ligne de démarcation entre le « légitime » et le « criminel » est bien mince, et ce depuis longtemps.
L'oppression patriarcale est inséparable du modèle de la plantation industrielle, et elle est à la base de la façon dont les entreprises génèrent des profits. Les entreprises ciblent les femmes, notamment en raison de leur rôle fondamental dans la vie de la communauté.
L’accaparement de terres au Brésil constitue un exemple clair de crime organisé et de vol de terres des petits agriculteurs et agricultrices.
Le gouvernement indonésien a approuvé la très critiquée « loi omnibus » en affirmant qu'il est « crucial d'attirer les investissements et de créer à terme des emplois ». Cette loi constitue une attaque directe contre les territoires et les communautés qui résistent à la destruction croissante qui se poursuit depuis des décennies en Indonésie. (Disponible en indonésien).
¡Comment les crimes forestiers sont-ils définis ? En Thaïlande, ce sont les communautés forestières, plutôt que le gouvernement et les entreprises qui pratiquent la déforestation à grande échelle, qui sont devenues les boucs émissaires de cette destruction. (Disponible en thaï).
Le dispositif de certification de la RSPO a utilisé la crise de légitimité de l'industrie de l'huile de palme pour renforcer le terrain au profit de l'industrie en délivrant des certificats censés garantir des normes de durabilité.
Ce numéro du bulletin cherche à mettre en garde contre les stratégies de ceux qui s’imposent en promouvant le « développement ». Ces acteurs s’allient de plus en plus avec le capital financier, qu’ils considèrent un allié qu’ils renforcent avec des ressources publiques.
Le WRM s'est entretenu avec de proches alliés du Brésil, du Gabon, de l'Inde, du Mexique et du Mozambique, pour les entendre et connaître leur compréhension du développement.
Pourquoi les gouvernements postcoloniaux africains n'ont-ils pas démantelé ce modèle de la plantation colonial d'exploitation et d'extraction ? Une pièce importante se trouve dans les archives de la Banque mondiale.
Le récit du développement continue d’être promu malgré son rôle dans la crise actuelle et les millions de d’existences qu'il a détruits au travers de l’éviction et de la dépossession.