Articles de bulletin

Les communautés sont confrontées depuis longtemps aux catastrophes imposées par les grandes entreprises et les élites. Pour elles, « l’urgence » était une réalité bien avant la pandémie de Covid-19. Pourtant, les chercheurs de profit abusent de la situation pour accaparement des terres.
Depuis son premier jour au pouvoir, le président Bolsonaro tente de démanteler les droits des peuples autochtones et quilombolas. La pandémie sert de couvert pour intensifier encore plus ces attaques.
Alors que les entreprises d’huile de palme se présentent comme des donateurs charitables pendant la pandémie, les communautés vivant dans et autour de ces plantations racontent une autre histoire.
Cet article met en évidence quatre tendances qui révèlent comment l’industrie minière continue de profiter de la pandémie de Covid-19 tout en poursuivant son intervention destructrice dans tout l’archipel. Tandis que les oligarques des multinationales prennent en otage la démocratie en perpétuant les situations d’urgence, une nouvelle dictature est en train de s’installer sous l’étendard du capitalisme minier. (Disponible en indonésien).
Avec la pandémie de Covid-19, les industries agroalimentaires et de la viande ont décroché le jackpot. Alors que les profits de la pandémie restent au sommet, c’est une véritable catastrophe qui ruisselle vers le bas. Les conséquences sont dévastatrices. Une nouvelle vague d’ajustements structurels est en cours qui va se concentrer sur l’accroissement des investissements étrangers dans l’agro-industrie et des exportations de produits agricoles.
L’économie féministe nous pousse à réfléchir sur l’actualisation des mécanismes de contrôle sans cesser d’affirmer la capacité de résistance et de reconstruction des corps en mouvement.
Des fonds destinés au programme de reboisement compensatoire ont été affectés aux mesures d’aide pour le Covid-19. Ce programme a servi au financement de plantations qui envahissent les terres communautaires et a conduit à des expulsions dans des zones qui ont été déclarées « aires protégées ». Cela ne s’est pas arrêté pendant le confinement.
Les réponses gouvernementales à la pandémie de Covid-19 ont aggravé les inégalités, les injustices et les destructions qui vont de pair avec le capitalisme. Cette fois, nous avons invité les membres du Comité consultatif du WRM à partager de brèves réflexions sur cette situation inédite.
Pour beaucoup, la crise environnementale, climatique et sociale est une réalité depuis longtemps. Pourtant, plutôt que de reconnaître leur contribution à cette crise, les entreprises et leurs alliés utilisent la pandémie pour accroître les pressions exercées visant à élargir les aires protégées.
Le projet du secteur de la conservation de doubler la taille des aires protégées (AP) est censé être la solution à la perte de biodiversité, au changement climatique et maintenant même au COVID-19 ! Mais les aires protégées ne résolvent aucun de ces problèmes.
Quand la région de Chure a été déclarée Zone protégée, les droits de milliers de groupes forestiers communautaires ont été fragilisés. Ils continuent de résister malgré les violences généralisées et le projet accepté par le Fonds vert pour le climat.
Les autochtones Batwa, excédés par l’extrême pauvreté à la suite de leur expulsion afin d'établir le Parc National de Kahuzi Biega, a décidé de retourner dans leurs forêts ancestrales.