Articles de bulletin

Le Costa Rica est mondialement reconnu à l’heure actuelle pour les efforts qu’il fait pour conserver les forêts. On attribue principalement ce « succès » au programme de Paiement de services environnementaux (PSE), antécédent du mécanisme REDD au Costa Rica.
Dans l’État brésilien de Pará, une vaste étendue de la forêt Atlantique, qui couvrait toute la côte du pays il y a 500 ans et qui se trouve aujourd’hui en grave danger, survit encore. Des communautés traditionnelles Caiçaras, Quilombolas et Guaranis habitent cette région, et leur mode de vie est étroitement lié à la forêt Atlantique. Il y a cinquante ans, des éleveurs ont commencé à s’installer dans la zone ; ils ont défriché la forêt et se sont approprié la terre pour élever des buffles.
En ce mois d'octobre, pendant qu'une nouvelle conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique avait lieu en Inde, nous avons célébré aussi, le 16, la Journée internationale de lutte pour la souveraineté alimentaire.
Une quarantaine d'agriculteurs d'une organisation membre de La Vía Campesina (Serikat Petani Indonesia) de la province de Jambi ont manifesté le 16 octobre, devant l'ambassade d'Allemagne, contre les effets négatifs d'un accord d'échange dette/nature signé en 2007 par le gouvernement allemand et les autorités indonésiennes. L'accord avait pour objectif de protéger les forêts tropicales de Sumatra, mais il a abouti en fait à l'expulsion, l'incendie des maisons et l'arrestation des agriculteurs qui vivaient depuis longtemps dans la zone.
Les organisations « Juges pour la démocratie » et CIMI organisent au Brésil une pétition adressée à plusieurs autorités brésiliennes, •  pour réclamer la démarcation urgente des terres indigènes du pays, rappelant qu'il existe une situation de calamité, celle des Guaranis-Kaiowá de Mato Grosso do Sul ; •  pour protester contre la lenteur, dans le Tribunal suprême fédéral, des démarches concernant la régularisation agraire des terres indigènes ; du fait de cette lenteur, les communautés indigènes se retrouvent aujourd'hui dans des situations très graves ;
La Haute Cour administrative (PTTUN) de Medan a statué en faveur de l'organisation WALHI, annulant les décisions administratives qui avaient abouti à délivrer à la PT Kalista Alam le permis de faire une plantation de palmiers à huile d'une superficie de 1 605 hectares dans la forêt de tourbière de Rawa Tripa, district de Nagan Raya, Aceh.
La deuxième « Commercial Farm Asia », une foire qui rassemble des investisseurs et des représentants du gouvernement du Myanmar et d'autres pays du Sud-Est asiatique, s'est tenue à Yangon, Myanmar, les 11 et 12 octobre. L'objectif était de discuter sur la manière de faciliter et d'élargir les investissements en agriculture industrielle et en industries extractives.
La lutte dans le district de Geragai Jusqu'en 2011, 18 compagnies avaient au total 663 809 ha de concessions dans des zones boisées réparties sur 8 régences de la province de Jambi, Sumatra. Près de 50 % de cette surface – 293 812 ha – sont contrôlés par une seule grande société, la PT WiraKaryaSakti (PT WKS), filiale du groupe Sinar Mas. La concession de la PT WKS est répartie sur 5 régences : Tebo, Batanghari, Muaro Jambi, TanjungJabung Barat, et TanjungJabung Timur.