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Dans la région de Yich K’isis, au Guatemala, il est prévu de construire trois barrages hydroélectriques : Pojom I, Pojom II et San Andrés. Ces barrages seront alimentés en déviant les cours de différents cours d’eau : Negro, Pojom, Yalwitz Primavera, Varsovia et Palmira. Les communautés ont engagé une résistance contre l’imposition de ces barrages, qui a abouti à la mort d’un habitant de la communauté en 2017.
Dans le système juridique parallèle des ISDS (mécanismes de règlement des différends entre investisseurs et États) pour les entreprises et les plus riches, les entreprises peuvent poursuivre les pays en justice quand elles pensent que les décisions des gouvernements ou des tribunaux – même celles qui ont pour objectif explicite de protéger la population ou l’environnement – nuisent à leurs profits.
Un article de la chercheuse Carol Yong examine de manière critique, en adoptant une « perspective de genre », les problèmes de déplacement et de réinstallation de communautés autochtones en Malaisie qui sont induits par l’implantation d’un barrage.
Les nombreux dommages graves occasionnés par les industries dans les forêts du monde entier provoquent aussi l’émergence d’une autre réalité : les mouvements de résistance forts et diversifiés des communautés touchées qui défendent leurs territoires, leurs moyens de subsistance, leurs cultures et même leur existence. La lutte continue !
Le bulletin N ° 241, « Voix du Terrain : Mouvements Communautaires et Stratégies de Résistance » , est disponible en swahili.
La société finlandaise UPM prévoit d’établir sa deuxième usine de cellulose en Uruguay, une des plus grandes de la planète qui produirait plus de 2 millions de tonnes par an. Le projet de cette entreprise requiert un nouveau chemin de fer et un terminal portuaire en plus de l’agrandissement des lignes de transport électrique à haute tension et plusieurs usines de transformation dans une zone franche.
Une superficie de 4 400 hectares de la forêt tropicale de Mulu est en cours de conversion en monocultures d’huile de palme ; cette zone est directement adjacente à un site du patrimoine mondial de l’UNESCO, le parc national de Mulu. Les communautés autochtones de Berawan et de Penan, directement touchées, n’ont pas été consultées et se sont opposées au projet de destruction de leur forêt et de leurs moyens de subsistance.
L’Amazonie, la plus grande forêt tropicale de la terre, l’aire la plus riche en minéraux et la principale réserve biogénétique de la planète, constitue un des territoires les plus convoités par le capital mondial.
Ce court documentaire d’Oxfam Pérou montre les graves problèmes environnementaux et sociaux qu’entraîne l’expansion des plantations de monocultures dans l’Amazonie péruvienne. Des milliers d’hectares ont été déboisés, principalement pour la culture du palmier à huile, ce qui a détruit des forêts et des ruisseaux en plus de toucher plusieurs communautés autochtones. Grâce à une apparente collusion entre des agences gouvernementales et les entreprises impliquées, l’expansion du palmier est devenue une menace latente en Amazonie.