Articles de bulletin

Le 23 novembre 2002, lors de la 8e Conférence des Parties de la Convention Ramsar pour la conservation des forêts humides, qui s'est tenue à Valence, Espagne, l'organisation environnementaliste hondurienne CODDEFFAGOLF (Comité pour la défense et le développement de la flore et la faune du Golfe de Fonseca) a dénoncé des irrégularités sérieuses concernant la représentation officielle du pays, qui discréditent la Convention Ramsar et portent atteinte aux tentatives de conservation des mangroves, lagunes et autres zones humides littorales.
La région phytogéographique des Yungas, ou "forêt nébuleuse", est une forêt humide située dans des secteurs montagneux reliés à la cordillère des Andes. Commençant au Venezuela, elle s'étend de façon discontinue sur l'Equateur et traverse le Pérou et la Bolivie jusqu'au Nord-Est de l'Argentine, où ses relictes se manifestent dans les provinces de Salta, Jujuy, Tucumán et Catamarca.
En 2002, l'espoir a vaincu la peur. En 2003, l'espoir pourra se réaliser en un accord politique entre les électeurs de classe moyenne qui, persécutés par le chômage et appauvris par la politique économique, ne craignent plus les changements, et les électeurs populaires qui, harcelés par la pauvreté et la violence, n'ont plus peur d'être heureux.
Suivant l'information disponible dans la page web du FSC, sept entreprises propriétaires d'une superficie totale de 262 168 hectares ont des "forêts" certifiées au Chili. Cependant, une seule d'entre elles (Las Cruces S.A.) gère une véritable forêt, et celle-ci n'occupe que 3 588 hectares. Tout le reste (258 580 hectares) consiste en des monocultures d'arbres qui, malheureusement, continuent d'être considérées comme des "forêts" par le FSC.
En Equateur, les forêts d'Esmeraldas sont un des derniers réduits de la forêt tropicale sur la côte américaine du Pacifique. Ces forêts font partie de la région biogéographique de Chocó, l'un des 10 "points chauds" de la planète, qui s'étend du Sud du Panama au Nord d'Esmeraldas. Il y a dans cette zone quelque 10 000 espèces de plantes, dont 2500 environ endémiques. Elle est le foyer des peuples Awá, Chachi et Tsachila, ainsi que de communautés afro-équatoriennes qui gardent leurs modes de vie traditionnels.
La richesse des forêts de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) est bien connue, comme l'est le niveau de dégradation qu'elles ont atteint en raison de l'abattage industriel. Cette activité non durable (très souvent liée à une forte corruption) a fourni aux sociétés des profits substantiels, tout en privant les communautés locales de leurs moyens de vie.
Trois événements internationaux importants ont eu lieu, au cours de l'année 2002, concernant les forêts: la sixième conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique, le Sommet mondial du développement durable et la huitième conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Ils n'ont été guère utiles. Au-delà de la rhétorique employée et malgré les engagements qui ont été pris au cours de ces réunions, ainsi que lors des précédentes qui ont eu lieu, aucun impact positif n'a été constaté.
Accablé par une dette extérieure croissante et harcelé par la globalisation et la libéralisation du commerce, le Ghana, de même que de nombreux pays d'Afrique occidentale, se trouve dans l'impossibilité de financer intégralement les dépenses publiques nationales. Par ailleurs, la plupart des exportations des pays africains sont touchées par la baisse des prix, ce qui réduit les revenus rapportés par celles-ci et créé de grands déficits budgétaires.
Les Sengwer, des chasseurs-cueilleurs et des apiculteurs porteurs d'une culture traditionnelle, sont un groupe ethnique de la vallée Rift du Kenya, qui vivait en petits groupes disséminés sur les grandes aires des plaines de Kapchepkoilel (Trans Nzoia) et du'une partie de Uasin Gishu.
Le logo du Forest Stewardship Council (FSC) et son très joli petit arbre orne aussi bien les produits provenant de plantations industrielles d'arbres exotiques que les produits authentiques provenant des forêts. Ce logo pourrait signifier tout autre chose pour le consommateur moyen de ces produits mais il est clair que son objectif est de favoriser la vente des produits ligneux en question.
D'après le document élaboré par la Division de l'aménagement des Forêts et de l'Apiculture du ministère des Ressources naturelles et du Tourisme de la Tanzanie, le principal problème concernant la politique forestière tanzanienne est la déforestation: celle-ci progresse à un rythme de 130 000 à 500 000 hectares par an. Les principales zones touchées sont les terres non réservées, propriété du gouvernement.
Le WRM a dénoncé la disparition généralisée des forêts de la Birmanie, provoquée par les processus de déforestation -parmi lesquels l'exploitation commerciale du bois joue un rôle primordial- qui ont pour conséquence des impacts considérables sur l'environnement et sur les moyens de vie de la population locale.