Articles de bulletin

Depuis le XIXe siècle, les droits territauriaux des habitants des forêts du Cameroun n'ont jamais été pris en compte par les gouvernants lors de la prise de décisions. Toutes les terres boisées, enregistrées comme vacantes et sans maîtres, sont devenues propriété de l'Etat. Elles ont souvent été ouvertes à l'exploitation forestière, interdisant ainsi l'accès aux Bagyeli, Baka, et autres communautés de chasseurs-cueilleurs dénommées "Pygmées", dont la présence dans le Sud de Cameroun est antérieure à l'Etat colonial.
Le 1er. octobre est la date prévue pour l'audience de l'affaire présentée à la Haute Cour du pays par un groupe indigène qui habite la forêt Mau du Kenya. Cette tentative est la dernière en date des démarches entreprises par le peuple Ogiek dans leurs efforts d'éviter la destruction de leur forêt natale.
Les habitants indigènes du Rwanda sont les Twa, un peuple "pygmée" qui était à l'origine un peuple de chasseurs-cueilleurs des forêts hautes entourant les lacs de la région d'Albertine, en Afrique centrale (aujourd'hui territoires du Rwanda, Burundi, Ouganda et République démocratique du Congo).
Les Batwa (connus sous le nom de Pygmées) sont des peuples indigènes qui habitent au sud-ouest de l'Ouganda. D'après les registres historiques et l'histoire transmise oralement, les Batwa étaient les seuls habitants de ces terres au moins jusqu'au milieu du XVIe siècle. Ils étaient principalement chasseurs-cueilleurs, certains dans les forêts montagneuses, d'autres dans les forêts de savane ou dans les environnements lacustres.
Malgré des décennies de pressions exercées sur les gouvernements successifs pour l'obtention de la pleine reconnaissance légale des droits fonciers traditionnels, les 55 000 à 60 000 Amérindiens du Guyana se trouvent toujours dans une des situations les plus précaires de l'Amérique du Sud en matière de possession de la terre.
En décembre 2000 la compagnie Pluspetrol basée en Argentine a obtenu la concession pour l'extraction de gaz naturel dans le bassin du Camisea, au Sud-est du Pérou. Cependant, l'intention de Pluspetrol d'effectuer des opérations séismiques et de forage à l'intérieur de la réserve des Nahua/Kugapakori a soulevé une controverse, en raison des répercussions potentielles que subiraient les habitants indigènes, qui résident dans cette zone dans un état d'isolement volontaire ou commencent seulement à être en interaction directe avec la société nationale.
Les compagnies forestières chinoises sont plutôt des nouvelles venues en Amérique du Sud. Au Surinam, au moins deux d'entre elles opèrent depuis 1997. L'interdiction tant vantée d'exploitation de bois en Chine, provoquée en partie par les inondations dévastatrices causées par la perte de forêts, est une des raisons évidentes de l'internationalisation de l'activité forestière chinoise.
Le fleuve Caura, au Venezuela, est le plus important affluent de l'Orinoco qui n'a pas encore été pollué, divisé, dévié par l'exploitation minière, la construction d'autoroutes, le bûcheronnage ou les projets de développement à grande échelle, et dans lequel aucun barrage n'a été construit. Au long des cours supérieurs habitent deux groupes ethniques d'Indiens de l'Amazone.
Depuis la chute de la dictature de Suharto en 1998, une dure bataille a eu lieu au niveau national à propos de la reconnaissance des droits indigènes en Indonésie. L'Alianzi Masyarakat Adat Nusantara (AMAN - Alliance des peuples gouvernés par la tradition de l'archipel), est le mouvement qui revendique les droits des peuples indigènes sur leurs terres ainsi que le droit à un gouvernement autonome.
En juillet 2002, la Banque mondiale a publié un "cadre de référence" sur sa participation dans le projet de construction du barrage de Nam Theun 2. Le document explique comment la Banque entend décider si elle va accorder ou non un prêt de 100 millions de dollars comme garantie de risque politique pour le barrage de 1000 MW qu'il est proposé de construire.
L'archipel des Philippines est extrêmement riche, autant en diversité culturelle qu'en diversité biologique. C'est un des douze pays du monde jouissant de méga-diversité biologique, et il héberge environ 127 groupes culturels principaux.
Les plateaux limités par les rivières Ienisseï et Lena sont une des dernières régions de forêt boréale (taïga) intacte en Eurasie. Cette région est l'habitat d'aborigènes chasseurs et pasteurs tels que les Evenki, les Ket, les Sel'kup, les Sakha et les Dolgan. Bien que les colonisateurs cosaques aient utilisé les rivières Ienisseï, Lena, et le cours inférieur de la Toungouska comme route principale pour dominer et intégrer l'Est sibérien à l'Empire russe au XVIIe.